La circulation et le pouls : histoire, physiologie, sémeiotique, indications therapeutiques / par Ch. Ozanam.
- Ozanam, Charles.
- Date:
- 1886
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Credit: La circulation et le pouls : histoire, physiologie, sémeiotique, indications therapeutiques / par Ch. Ozanam. Source: Wellcome Collection.
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![battemonls iinpélueux et visibles. Toutes les artères semblent avoir augmenté de volume et font éprouver dans le corps diiS i)aUonu'nts généraux pénibles. ])e là un agacement nerveux extrême, car le sang, arrivant en abondance aux nerfs, les rend excital)lcs, cbacun suivant sa nature. Les iierl« moteur.^ donnent ce sentiment de courbature générale, si pénible au malade, avec besoin de clianger conti- nuellement de position. Lassitude^ pesanteur, pandiculations, bûillemeyits, sursauts. Les nerf.*} scusihlcsi produisent Vhypei-esthésie ào, la peau, les névralgies, la ccphalie, les alternatives dajrisson et de chaleur, le vertige, les engourdissemerds ^i fourmillements. Les org^ancs ilcs sens éprouvent Idiphotophobie, le strabisme, la. photopsie, les bourdonnements d'oreille, Vimpressionnabilité au bruit. Les coutres intellectuels sont excités, avec tendance au rêve, au délire, ou abattus avec impuissance intellectuelle. La respiration est en souffrance. L'accélération du sang le faisant passer avec une rapidité plus grande dans le poumon, son liématose reste incomplète ; de là une respiration oppressée, rapide, haletante, avec sentiment d'insuffisance et soupirs ré- pétés. Mais tous ces phénomènes ont-ils leur cause dans une surac- tivité, un surcroît d'énergie véritable du cœur? Non. Cette énergie n'est qu'apparente. Si les artères, les capillaires parais- sent gonflés de sang, ce n'est point qu'ils reçoivent une impul- sion plus énergique, mais bien parce qu'ils n'opposent plus leur résistance habituelle. En un mot, c'est \diforce périphérique qui a cédé, et la force centrale, n'éprouvant plus d'obstacle, se déchaîne. La liè%'re est donc, comme la congestion, comme Xinflamma- tion, un phénomène passif qui a sa première cause aux sources de la vie, dont les résistances cèdent en même temps que fai- blissent les fonctions, INFLUENCE DE LA FIÈVRE SUR LA CIRCULATION. Etat actuel de la science. — De toutes les fièvres, celle qui offre le caractère le plus typique^ c'est Xnfèvre intermittente avec ses trois stades, frisson, chaleur et sueur; on la prend pour](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2121136x_1057.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)