Inventaire des objets d'art : appartenant à l'Administration générale de l'Assistance publique à Paris / par Marcel Fosseyeux.
- Fosseyeux, Marcel, 1875-1942.
- Date:
- 1910
Licence: In copyright
Credit: Inventaire des objets d'art : appartenant à l'Administration générale de l'Assistance publique à Paris / par Marcel Fosseyeux. Source: Wellcome Collection.
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![enfant ; deux autres enfants à gauche sont cachés dans le sable, sur la dune : à droite, la brouette qui sert à les transporter. Il s'agit d'un épisode relatant l'origine des établissements hospitaliers de Berck-sur-Mer. En 1837, le docteur Perrochaud, médecin inspecteur de l'ar- rondissement de Montreuil-sur-Mer, s’entendit avec son collègue, M. Frère, pour soumettre les enfants assistés scrofuleux placés par l’administration de l'Assistance publique dans cet arrondissement, à faction du traitement maritime. Les plus malades furent confiés aux soins de la veuve Duhamel, qui, habitant Grosfliers, commune assez éloignée de la mer, transportait deux fois par jour ses pensionnaiies dans une brouette jusqu'à la plage, et là, après les avoir baignés, et lavé leurs plaies, refaisait leur pansement. Son œuvre fut continuée à partir de 1860 par une autre veuve, Marianne Brillard, dite Marianne toute seule. Voy. D.-H. Cazin, les Etablisse- ments hospitaliers à Berck-sur-Mer ; Paris, Asselin et Houzeau, 1885, p. 33 ; — Chauffard, l'hôp. de Berck-sur- Mer, in le Correspondant, nouv. série, t. XLVII, p. 169; —J. Bergeron, du Traitement et de la prophylaxie de la scrofule par les bains de mer, in Ann. d’hyg. publ. et de méd. lég., 2» série, 1868, t. XXIX, 2’ partie, p. 232. [Salle de Commission A.] Les Enfants débiles à la Maternité. Toile: hauteur, o m. 90; largeur, 1 m. 60. Signée: Due\. Salon du Champ-de-Mars (1895). [Salle de Commission B.] Portrait de Montyon. Toile: hauteur, o m. 5o ; largeur, o m. 60. Sans signature ni date. Le buste seul est représenté. Il existe encore dans divers hôpitaux et bureaux de bienfaisance des bustes en plâtre de Montyon, moulés sur la statue de Bosio, qui se trouve à Saint-Julien-le-Pauvre ; ces bustes ont été com- mandés par le Conseil général des hospices, au nombre de 3o, à Deslignières, sculpteur-mouleur, moyennant 18 francs pièce. [Arrêté du 20 février 1839.] Seul le tableau actuellement à l’administration centrale reproduirait les traits de Montyon qui aurait consenti à poser une seule fois sur la demande expresse de sa filleule, Robertine de Balivière. Pour son buste, Bosio a fait poser un fermier de la Bric, André Beauvais, qui avait une ressemblance parfaite avec Montyon, et qui reçut du Conseil général des hospices une indemnité de 200 francs de frais de séjour et de voyage à Paris (20 mai 1829). [Cabinet du Président du Conseil de surveillance.] Antiphonaire noté, à l’usage des religieux de la Chante. Tome I. Partie d'hiver. — Fol. B. « Vesperae sanctorum ad usum FF. Charitatis Ordinis S. P. Joannis de Dco. »](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24857877_0020.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)