Quelles sont les affections oculaires qui se présentent ordinairement pendant le cours de la pellagre : observations recueilles / par Joseph Ferradas y Rodriguez.

  • Ferradas y Rodriguez, Joseph.
Date:
1909]
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Credit: Quelles sont les affections oculaires qui se présentent ordinairement pendant le cours de la pellagre : observations recueilles / par Joseph Ferradas y Rodriguez. Source: Wellcome Collection.

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    grande sérosité subméningée autour de l'encéphale; cerveau ramolli, et chose rare, le cervelet étai durci, presque demi- calleux ainsi que ainsi la moelle. Les poumons étaient tu- berculeux, les ganglions du mésentère durcis ainsi que le foie et la rate, le cœur hypertrophié; il y avait ëpanchement séreux dans le péritoine et une multitude de vers intestinaux. La vessie urinaire était tapissée par un état granuleux très- apparent. ]'ai voulu, Messieurs, vous rapporter minutieuse- ment ce cas, car j'ai observé que pendant le course de la pellagre, si l'ophtalmoscope révèle l'anémie et le détache- ment de la rétine, la mort arrive rapidement, et elle es tou- jours due à un ëpanchement séreux. Relativement au cas de hémorragie de la rétine je vous dirai. Messieurs, que cette dernière révélait a l'ophtalmos- cope, outre les foyers multiples et disséminés une détention des vaisseaux veineux bien remarquable. L'individu qui en était attaqué était âgé de 79 ans et mourut en conséquence d'une eubolie. Enfin et pour ne pas fatiguer davantage votre attention, je vais tracer en quatre traits le cas de la glucosurie de la rétine que j'observai sur un pellagreux: il était âgé de 37 ans; il guérit parfaitement de cette glucosurie et son état pellagreux s'améliora d'une manière notable. Il s'appelait François Varela de Fleitas, originaire de Zamora; l'état pe- llagreux se présentait pour la troisième fois sur sa personne. Son alimentation avait été régulière, car il était ouvrier ma- çon de son métier et gagnait une journée régulière. Il était célibataire, et n'avait jamais eu de maladie vénérienne, ni syphilitique pas plus que rhumatismal ou herpétique. Il me raconta que par suite de son travail prolongé d'I'intempérie et du soleil, quelques trois ans auparavant, il lui était sorti une éruption sur les mains qui le piquait beaucoup; il se vo- yait souvent attaqué de vertiges, avec une grande irritation intestinale, et remarquait en outre que sa vue était un peu nébuleuse et que ses yeux s'étaient injectés. Il consulta le médecin de son village qui lui administra des bains de son