[Mémoire sur l'étiologie du pied-bot, suivi du rapport fait à l'Académie Royale de Médecine] / [Ferdinand Martin].

  • Martin, Ferdinand, 1795-1866.
Date:
1839]
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Credit: [Mémoire sur l'étiologie du pied-bot, suivi du rapport fait à l'Académie Royale de Médecine] / [Ferdinand Martin]. Source: Wellcome Collection.

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    l’art de guérir : le point important, c’était d’établir que le pied-bot tenait à une cause mécanique, à une pression exer¬ cée sur les pieds de l’enfant. Maintenant que cette pression tienne à l’absence plus ou moins complète des eaux de l’am- nios, à des contractions exercées sur l’abdomen de la mère, à une attitude vicieuse, peu importe 5 la théorie est toujours la môme quant au fond. Les faits particuliers viendront ensuite pour en donner le complément. Eh bien ! malgré les justes objections que votre commission a faites à la théorie de M. Martin, cette théorie lui paraît sinon mathématiquement démontrée, au moins infiniment plausible et pouvant s’appli¬ quera la grande majorité des cas. L’attitude vicieuse du fœtus lui paraît pouvoir seule rendre compte d’un certain nombre de faits ; mais on conçoit que si l’attitude vicieuse coïncide avec l’absence des eaux de l’amnios, la pression sera bien plus efficace. Ainsi se trouve réfutée la théorie de Duvcrney, ré¬ habilitée par Delpech, qui considérait le raccourcissement ori¬ ginaire des muscles et des ligamens comme la cause première du pied-bot, eteette opinion assez singulière de Delpech, qui a avancé que tout pied-bot avait commencé par être pied équin. La déviation des muscles et des ligamens est bien évidemment dominée par la déviation des os, ainsi que l’a parfaitement établi Searpa, nous ajouterons que cette déviation des os est dominée par une pression extérieure ; ainsi le traitement du pied-bot doit se borner à redresser des parties accidentelle¬ ment déviées, à les redresser immédiatement après la nais¬ sance ; car plus on attendra, plus il sera difficile de rendre les formes normales aux os déformés par une attitude vicieuse longtemps continuée. Ainsi, théoriquement parlant, il n’y a rien à diviser pour la curation du pied-bot ; il n’y a qu’à re¬ dresser , et, le redressement une fois commencé, les muscles rendus à leur direction naturelle par rapport aux os, complé-