Des rètractions en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 août 1840 / par M. Ducor, Stanislas-Bernard-Xavier.

  • Ducor, Stanislas Bernard Xavier.
Date:
1840
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Credit: Des rètractions en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 août 1840 / par M. Ducor, Stanislas-Bernard-Xavier. Source: Wellcome Collection.

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    I production de ces difformités, que la flexion se trouve toujours plus cons- tante dans l’annulaire et l’auriculaire, qu’elle ne l’est dans l’index et le ] pouce ; M. Vidal de Cassis a donné une explication analoraique de ce fait. 1 L’index et le pouce, dit-il, ont des extenseurs puissants, qui s’opposent à l’action trop énergique des fléchisseurs des mêmes doigts, il n’en est pas de imême pour les deux derniers doigts de la main, dont les extenseurs sont très faibles si on les compare à leur fléchisseur. L’inflammation des muscles, desligamens, des aponévroses et des gaines tendineuses donne souvent lieu à des rétractions, il en est de même des «solutions de continuité de ces parties qui provoquent à leur suite, le «Idéloppement de l’acte inflammatoire. Lorsqu’un muscle est affecté de rhumatisme ; les articulations qu’il eest destiné à mouvoir, se dirigent dans le sens de son action, de cette ma- inière les extrémités de ce muscle étant rapprochées, la douleur est moins iwive, mais autour de ce muscle il se fait si la maladie est en un haut ; ddegré d’acuité; une exsudation de lymphe plastique qui détermine des ; 'adhérences du muscle et du tendon avec sa gaine ; ces adhérences s’qt ifpèrent dans une position ou le muscle est contracturé et l’empêchent plus lard lorsqu’elles s’ont solides, de se prêter à l’extension que nécessite li’aclion de ses antagonistes; la même chose se passe pour les ligamens aarliculaires, pour les aponévroses qui se crispent et adhèrent aux par-r jUies voisines. i Si l’on n’a jamais observé d’abcès phlegmoneux dans les tendons; s’ils [».ont très-rares dans les tissus ligamenteux, on les rencontre assez souvent hlans le tissu musculaire. Ici, comme dans tous les tissus de l’économie, I j «a maladie lorsqu’elle arrive à la suppuration, peut déterminer une perte lie substance et une cicatrice, cette cicatrice se fait dans les muscles par un tissu fibreux moins extensible que l’organe musculaire, et s’accompagne il’inodules rétractiles, la longueur du muscle se trouve diminuée et les Î)arties sont entraînées d’une manière permanente , dans la direction que eur imprimait la contraction musculaire. Le dernier des deux malades (ue nous avons vu opérer par M. le professeur Serre, était dans ce cas : me inflammation des muscles jumeaux et soléaire s’était terminée par m abcès; cet abcès avait été ouvert et le commencement de la difformité datait de celte époque. r