Éclaircissemens communiqués à l'Académie royale de médecine, dans sa séance générale du 5 juin 1827 / par M. Pariset.
- Étienne Pariset
- Date:
- [1827]
Licence: Public Domain Mark
Credit: Éclaircissemens communiqués à l'Académie royale de médecine, dans sa séance générale du 5 juin 1827 / par M. Pariset. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
28/64 (page 108)
![M. Chervin un document par lequel il est établi que la fièvre jaune ayant été apportée dans ces deux villages, elle n’y a été communiquée à personne. Et dans le livre de ]\I. Aréjula (que cite aussi le Rapport), je lis ces propres paroles : « A Palo, à Borjé, tout « le monde fut malade; la fièvre jaune y fit ses ravages accoutu- « més. » Or, M. Aréjula est un témoin oculaire et officiel ; et il y a vingt-trois années que le fait s’est passé. Où était alors M. le curé? où était M. l’alcade? A présent, M. Chervin adopte sans balancer le témoignage d’un maire et d’un curé de village, de préférence au témoignage de M. Bally qui a vérifié, et de M. Aréjula qui a vu : et moi je pense ne manquer de respect ni à M. Chervin, ni même à la vérité, encore plus respectable, en préférant sans façon M. Aréjula et M. Bally à M. le maire et à M. le curé. Opposer non à oui, c’est peut-être une manière de combattre, mais ce n’est pas une manière de détruire. On vient de voir un maire et un curé de petits villages donner un démenti à de très-habiles médecins. Plus loin, à Alaurinéjo et à Malaga , c’est un notaire et un gouverneur de prison; et dans le Rapport de votre commission, c’est toujours ce démenti qui pré- vaut. Dans le paragraphe qui suit (pages 38 et 39) il est question de M. le D1' Mendoza. Ce médecin qui a vu et traité la fièvre jaune en i8o3 à Malaga; qui l’a vue et traitée en i8o.j à Malaga, Ante- quera, Montilla, Espéjô, Cordoue; qui a vu l’épidémie de i8i3 que l’isolement rendit si légère; qui a vu finalement l’épidémie de 1821; M. Mendoza, dans un document délivré à M. Chervin, parle de la fièvre jaune dont il a une si longue expérience dans les mêmes termes que les médecins de Cadix, de Séville, de Xérès; mais il est contredit par quelques médecins d’Ecija, de Cordoue, de Montilla, de la Rambla, et, par cette contradiction, M. Men- doza est mis hors de cause. Mais est-il seul de son sentiment à Ma- laga ? Le 27 septembre 1821, vingt-neuf médecins de Malaga unirent leur signature à la sienne pour déclarer à la junte supérieure que](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22393614_0030.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)