De l'asphyxie non toxique : thèse présentée au concours pour l'agrégation (pathologie interne et médecine légale) / par L. Dreyfus-Brisac.
- Dreyfus-Brisac, Lucien.
- Date:
- 1883
Licence: Public Domain Mark
Credit: De l'asphyxie non toxique : thèse présentée au concours pour l'agrégation (pathologie interne et médecine légale) / par L. Dreyfus-Brisac. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
75/174 (page 69)
![vulsions se ralentissent et s’éteignent. L’animal tombe Jans la stupeur, ne bouge plus. La sensibilité s émousse et dis- paraît bientôt complètement : anesthésie centripète c|ui va des extrémités à la face, jusqu’au moment ou la cornée, Vultimuin inorwns de la sensibilité, cesse de réagir à toute excitation. Les muscles perdent successivement leur contractilité; les mouvements involontaires disparaissent cà leur tour; la respiration se ralentit ; le diaphragme seul, pendant quel- ques instants, manifeste son action par le soulèvement de la région épigastrique; enfin tout mouvement respiratoire est supprimé. Les sécrétions se tarissent ; la pupille, après avoir passé par des alternatives de constriction et de la dilatation, s’é- largit outre mesure. Les battements cardiaques s’afiaiblis- sent, deviennent de moins en moins perceptibles, enfin le cœur s’arrête en diastole. Tel est le tableau de l’asphjxie rapide, envisagée dans ses grands traits, indépendamment de certains phénomènes ac- 1 cessoires dont nous aurons à parler ultérieurement : descrip- 1 tion schématique dont la réalité s’écarte bien souvent. Ainsi, ji que l’asphyxie se produise avec une extrême rapidité, comme I dans la strangulation absolue, les signes d’angoisse, de dyspnée sont bien plus accusés,plus tumultueux. Qu’au con- traire, elle s ’efiectue avec lenteur,comme par exemple dans un air confiné, les convulsions et tous les phénomènes de i même ordre sont moins prononcés ou même font défaut ; I ce qui domine, c’est la déchéance progressive de toutes les i grandes fonctions, c’est un état asthénique, sans excitation ^ préalable bien nette. ] Sous ces réserves, revenons a noire tableau. Il indique ^ qu’à la suite de l’anhématosie l’organisme passe par deux](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22332522_0077.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)