De la sclose en plaques dissins / par Bourneville et L. Guard ; nouvelle ude sur quelques points de la sclose en plaques dissins, par Bourneville.

Désiré-Magloire Bourneville

Date:: 1869

Credit: De la sclose en plaques dissins / par Bourneville et L. Guard ; nouvelle ude sur quelques points de la sclose en plaques dissins, par Bourneville. Source: Wellcome Collection.

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$soulevé, lorsqu'on prend le pouls, est pris de mouvements choréi- formes. L'érysipèle persiste. 12 mai. — P. 124; R. 38 ; T. R. 39°,6. L'œdème moins mar- qué au membre inférieur gauche, occupe encore toute la longueur du membre inférieur droit. — Eschare noire, sèche, de 5 à 7 cen- timètres de diamètre sur la fesse gauche. — Soir : P. 132 ; R. hk] T, R. 40°, 1. La malade meurt le 13 mai, à 9 heures du matin. Autopsie te \L\ mai. — Tête, Péricrâne et os, sains. Les ménin- ges cérébrales sont normales. Il en est de même des nerfs de la base. L'aspect intérieur du cerveau ne présente rien d'extraordinaire, et diverses coupes faites de distance en distance ne font découvrir au- cune trace de sclérose. Rien à la face interne des ventricules laté- raux, ni sur la ■protubérance. Moelle. — La pie-mère qui revêt le bulbe a une coloration grise assez foncée, plus accusée encore au niveau du sillon médian et au-dessous de l'olive gauche. Celte coloration grise se continue, en s'élargissant, sur la moelle cervicale, où elle recouvre à la fois, dans une hauteur de h centimètres, les cordons antérieurs et une partie des cordons antéro-latéraux. Au niveau du renflement cervical, on trouve une plaque, ou mieux une bande grise, correspondant à cinq paires nerveuses. Plusieurs sections transversales, pratiquées au ni- veau de ces plaques, ne font voir rien d'anormal; la coloration grise est bornée à la pie-mère spinale. Outre les plaques grises précé- dentes, on observe çà et là des teintes grisâtres, disposées en stries. Lorsqu'on incise longitudinalement la dure-mère par sa face spi- nale postérieure, on ne découvre aucune altération. Mais si l'œil nu est impuissant à apercevoir les lésions, l'examen microscopique les rend indubitables. Sur une coupe faite à l'état frais, sur la portion lombaire de la moelle, on voit de nombreux corps nmyloïdes suivant la direction des vaisseaux les plus volumi- neux, et principalement les vaisseaux du sillon postérieur. En outre, on aperçoit, disséminés çà et là, en différents points des cordons de la moelle, surtout dans la moitié postérieure des cordons latéraux et dans les cordons postérieurs, des petits foyers isolés, où la pré-$