L'atmosphere : description des grands phénomènes de la nature / par Camille Flammarion.
- Camille Flammarion
- Date:
- 1873
Licence: Public Domain Mark
Credit: L'atmosphere : description des grands phénomènes de la nature / par Camille Flammarion. Source: Wellcome Collection.
858/877 (page 807)
![souvent de jour que de nuit. Cette double remarque a été faite également par Bé- rigny, à Versailles, et par d'Hombres-Firmas, à Mais (Gard\ pour trente-cinq ans d'observation. Les relevés faits pour chaque heure du mois à l'Observatoire royal d'Angle- terre par M. Glaisher, de 1861 à 1867, montrent que les pluies les plus fréquentes arrivent : En hiver pendant les six heures qui précèdent et les trois heures qui suivent midi ; — au printemps pendant les trois heures qui suivent midi ; — en été pen- dant les trois heures qui suivent six heures du soir, et en automne pendant les six heures de l'après-midi. Les pluies les moins fréquentes arriveraient au contraire : En hiver pendant les trois heures qui précèdent minuit; — au printemps de six à neuf heures du soir ; — en été de six heures du matin à midi, et en automne de neuf heures à midi. XIV. — PAGE 643. — SUR LA VITESSE DES GOUTTES DE PLUIE. ' Il n'est personne qui, voyageant en chemin de fer et observant un peu, n'ait remarqué que la pluie en tombant trace des lignes obliques très-inclinées lorsque le train est animé d'un'e grande vitesse. En effet, en supposant que les gouttes de pluie tombent verticalement en réalité — ce qui a lieu lorsqu'elles sont assez lourdes ou que le vent est faible — la fenêtre du compartiment produit en se dé- plaçant un effet facile à apprécier. Une goutte qui paraît par exemple vers le haut du bord antérieur de la fenêtre, tracerait une ligne verticale parallèle à ce bord, comme dans la portière de gauche de cette figure, si le wagon était immobile ; mais comme il marche, elle trace une ligne oblique résultante de deux forces |]|||li*!||!|ll|BI|5»f PnWi il!! |«;'lll!!!:ii'!?fl|Il!|ïll!II|pi|f?^ fPi! Hill f. ) i' f ■ 3 ;] Il i i Il iMiiiiiiiiiiijiiiiiijiiiiiiiiiiii lil iliilill iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiv'' 'Jl- Direction inclinée des gouttes de pluie dans un wagon en marche. composantes : 1° la vitesse propre de la goutte ; 2° celle du wagon. Si la goutte était immobile, la ligne projetée par elle derrière la vitre serait horizontale. Ordi- nairement celte ligne, en la supposant commencer à l'angle supérieur du rectan- gle qui m.arche le premier, vient couper le côté vertical opposé vers le bas. La distance de ce point au sommet de l'angle supérieur représente la vitesse de la pluie et le côté horizontal celle du wagon. Le rapport de ces deux lignes | donne celui des vitesses. Celle du train étant connue, l'autre se détermine facilement. Par ce moyen aussi simple qu'ingénieux, le commandant Rozet a trouvé que la pluie tombe en moyenne avec une vitesse de 11 mètres par seconde, vitesse bien faible, si l'on songe à la hauteur de chute. FIN.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21497084_0885.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)