Récit historique de la découverte, du progrès et publicité de l'eau médicinale, etc / [Nicolas Husson].
- Husson, Nicolas, active 1772-1807
- Date:
- [1807]
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Credit: Récit historique de la découverte, du progrès et publicité de l'eau médicinale, etc / [Nicolas Husson]. Source: Wellcome Collection.
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![Si cependant il nrrivoit quelques accidens, pent-^être de-^ vroit-il il la société une justification nécessaire pour la cir-* constance. Mais avant qu’on ait sujet de se plaindre , il ne doit son secret à personne , et il n’est aucune loi qui l’oblige it le découvrir; son secret est à lui, et il est aussi essen- tiellement sa propriété, qu’un champ qu'il auroit acheté. Cç qu’on vient de dire du médecin distribuant un remède de son invention, convient également, dans le cas d’une distribution faite sur les ordres du médecin , d’un remède inventé ou découvert par un homme qui n’exerce pas la inédecine. li’app'robation et l’ordonnance du médecin sont un garant snllisant pour attester que le remède est bon et utile, et par Conséquent pour ne pas le ranger dans la classe des remèdes €lQnnés par autres que par des licenciés. Les médecins de Troyes ne doivent voir que l’ordon- nance de leur doyen , et non le sieur Alléon , qui n’est que le simple dépositaire de l’Eau Médicinale. Ainsi, quand même les informations fourniroient des exemples de ])ersonnes auxquelles le remède auroit nui, l’ordonnance du médecin suflit pour justifier le distribu- teur. Une autre considération très-importante, c’est l’autori- sation de cette distribution dans la capitale : à la vérité , elle n’est que secrète, mais elle est réelle, et elle ne sera pas déniée. Si on joint à cela les guérisons sans nombre qu’a çpéré l’Eau Médicinale, il n’eu peut résulter pour les médecins de Troyes que le chagrin d’avoir tracassé mal à propos un citoyen bienfaisant, et le risque que le public, souvent in- juste pour les médecins, n’attribue à une basse et merce- naire jalousie une démarche qui peut être l’efîet du zèle pour le bien public. Délibéré à Paris le 9 septembre 1780. Signée Blonde , Parisot. 4. De Troyes, le 3o jnin 1780. M. A L L É O N. Monsieur, laissez aboyer les dogues et les roquets, le çuccès de f£au Médicinale parle assez en sa faveur, et le](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2203741x_0044.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)