Memoire sur les maladies épidémiques des bestiaux : qui a remporté le prix proposé par la Société royale d'agriculture de la généralité de Paris pour l'année 1765 / Composé par M. Barberet ... Avec des notes instructives [by C. Bourgelat].
- Barberet, Monsieur (Dénis), 1714-
- Date:
- 1766
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Credit: Memoire sur les maladies épidémiques des bestiaux : qui a remporté le prix proposé par la Société royale d'agriculture de la généralité de Paris pour l'année 1765 / Composé par M. Barberet ... Avec des notes instructives [by C. Bourgelat]. Source: Wellcome Collection.
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![quantité prodigieufe d’infectes , de rep- tiles , & fpécialement de ferpens qui firent périr à la campagne un grand nombre de perfonnes. La morfure de ces ferpens caufoit une cMre qui s’éten- doit très-promptement ,fe communiquoit à tout le corps & particuliérement à la Jangue , de forte qu'on ne pauvoit pas prononcer un feul mot ; les beftiaux étoient du moins autantexpofés à la mor- fure de ces ferpens que les gens de la cam- _pagne ; aufli la mortalité dans les trou- peaux fut-elle confidérable. | Elle augmenta dans le mois d’Août qui fut tres pluvieux, mais-par une autre genre de maladie qui fe manifeftoit par des puftules blanches , remplies d’une ma- tiere d’une puanteur infupportable. I] dé- couloit de la bouche des animaux ma- lades une humeur d’une odeur cadavé- reufe ; ils refpiroient avec la plus grande difficulté : les bœufs & les vaches attaqués de ce mal ne cefloient de mugir , & leurs mugiflemens redoubloient lorfqu’ils étoient prêts de mourir. Alors on enten- doit dans leuts entrailles un bruit comme fi les uniques trop diftendues eüflent éclaté ; il y a grande apparence que cette maladie n'étoit autre chofe qu'une pe- tite vérole compliquée ; tout Pannonce quoique l’Obfervateur n'en parle pas, les](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30530192_0018.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)