Mémoire sur les inconvéniens de l'amputation de la jambe, pratiquée quatre doigts au-dessous du genou, comparés à ceux de la même amputation pratiquée au-dessus des malléoles : suivi du procédé opératoire qu'il faut préférer, et de la description d'une jambe artificielle adaptée à ce procédé / par Jean Salemi.
- Salemi, Jean.
- Date:
- 1829
Licence: Public Domain Mark
Credit: Mémoire sur les inconvéniens de l'amputation de la jambe, pratiquée quatre doigts au-dessous du genou, comparés à ceux de la même amputation pratiquée au-dessus des malléoles : suivi du procédé opératoire qu'il faut préférer, et de la description d'une jambe artificielle adaptée à ce procédé / par Jean Salemi. Source: Wellcome Collection.
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![( ) . condfi plaie enflammée el le lambeau désuni, parce que rani- mai avait rompu la corde par laquelle il était attaché, et qu’il avait arraché l’appareil (i). Alors j’ai fomenté la plaie avec de l’eau tiède, et je l’ai pansée en rapprochant légèrement les bords par des bandes d emplâtre agglutinatif, appliquant des- sus une compresse percée de trous enduite de cérat, et j’ai remis le chien à l’attache. La plaie du troisième chien dimi- nuait en suppuration ; les ligatures étaient tombées , et j’en ai rapproché le lambeau avec des bandes d’emplâtre agglu- tinât! f. Le onzième jour, la première plaie était presque entière- ment cicatrisée. La seconde n’avait plus d’inflammation; il y avait seulement un peu de suppuration, et ses lèvres re- commençaient à se réunir. La troisième était en voie de se A cicatriser. Le treizième jour, la première plaie était si parfaitement cicatrisée , que j’ai cru devoir affranchir le chien de l’expé- rience. La seconde plaie avançait pour la seconde fois vers la cicatrisation, et la suppuration était presque nulle. La troi- sième présentait un aspect semblable. Le quinzième jour, la seconde plaie marchait de plus ] en plus à la guérison. La troisième avait une marche ana- ^ logue. Le dix-septième jour , les deux plaies étaient presque en- t tièrement cicatrisées. Le dix-neuvième jour, la cicatrisation des deux plaies len- ; dait â se consolider. i Le vingt-unième jour, ces deux derniers animaux furent > entièrement quittes de l’expérience. On peut déduire, je pense, de ces essais, deux résultats I extrêmement utiles pour la pratique. i° Que les plaies faites par les amputations , pansées par première inteniion , se ci- catrisent pins promptementque celles qui le sont parseconde, (i) Cet accident retarda la cicatrisation qui était sur le point de se faire.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22374723_0022.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)