Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret.

  • Perret, A.A.L.
Date:
1855
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Credit: Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret. Source: Wellcome Collection.

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    G2 laclie et partant plus capable de recevoir des dépôts plastiques dans ses mailles. «Du reste, ce n’est pas seulement pour le rectum que le l^it existe, a-t-il ajouté, les rétrécissements de Turètlire se produi- sent aussi le plus souvent dans les endroits où ce canal est le plus large, et cela par la meme raison. » Quand le doigt est arrivé sur le rétrécissement, on en constate la forme ; puis, en poussant encore, si la coarctation n’est pas trop prononcée, on peut s’engager dans le détroit : alors on sent soit une bride tranchante ou bien un an- neau qui remonte plus ou moins haut; on constate l’induration des tuniques intestinales. La muqueuse donne des sensations variables : tantôt dépolie et couverte de végétations assez résistantes, elle est d’autres fois lisse et donne au doigt une sensation toute particulière, analogue à celle qu’on constate quand on touche des callosités sur des muqueuses, et que j’ai comparées, dans plusieurs de mes obser- vations, à celles que donne un velours très-hn. Quand le doigt s’en- gage dans le rétrécissement, il y a généralement de la douleur; il est serré plus ou moins fortement par le point coarcté, et ce resser- rement est-il peut-être aussi un effet de la douleur éprouvée par le malade; cela est probable , car sur le cadavre, des rétrécissements inaccessibles pendant la vie donnent facilement passage. Enfin, après avoir constaté l’étendue du mal, on arrive sur la muqueuse supérieure, dont on cherche aussi à apprécier l’état. A l’aide des modes d’exploration que nous venons de passer en revue, nous avons constaté le siège, la forme et l’étendue du rétrécissement ; mais rien jusqu’alors ne nous indique clairement la nature de l’affec- tion. Quand elle siège dans les parties élevées, qu’elle est circon- scrite , il est souvent bien difficile d’arriver à la précision. On dia- gnostique bien un obstacle au cours des matières; mais quel est la nature de cet obstacle ? Est-ce une tumeur qui comprime le rectum ou qui s’est développée sous la muqueuse ? est-ce un corps étranger qui obstrue le canal? est-ce un rétrécissement? De quelle nature est l’obstacle? Ce sont là des questions souvent insolubles ; aussi la thé- rapeutique s’en ressent-elle. «