Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret.

  • Perret, A.A.L.
Date:
1855
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Credit: Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret. Source: Wellcome Collection.

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    Duchadoz, dans son excellente dissertation soutenue à Montpellier en 1771, rapporte aussi plusieurs cas de rétrécissements inflamma- toires du rectum ; mais il pense qu’on a beaucoup exagéré l’influence de la syphilis sur leur production. Morgagni, au contraire, paraît regarder la vérole comme une cause puissante de la maladie, et presque toujours, quand il s’est trouvé en présence d’un rétrécissement du rectum , il a administré les antivénériens. En appliquant ce traitement à tous les cas qui se sont présentés à son observation , nul doute que Morgagni n’ait rencontré des rétré- cissements inflammatoires, et n’en ait rencontré souvent; dans sa 32® lettre, il mentionne plusieurs cas de coarctations du rectum, véritablement dues à l’inflammation, qu’il observa soit dans sa pratique particulière , soit avec Valsalva, son maître et son ami. Avant lui, des médecins célèbres en avaient déjà rapporté des ob- servations, tels sont Riedlin, Jannelli et Lancisi, Hasenet, et enfin Tulpius, qui mentionne un cas remarquable produit par la com- pression que faisaient éprouver au rectum deux énormes calculs de la vessie. La compression longtemps continuée avait amené l’inflam- mation des tuniques intestinales et la production de filaments mem- braneux qui enchevêtraient d’une manière si étroite le calibre de l’intestin, que le malade ne put transmettre aucune partie des excréments. Avec Valsalva et Morgagni, nous avons traversé le 18® siècle, que l’illustre maître de Bichat termine si glorieusement. Pendant cette longue période de cent années, quelques tentatives avaient été faites pour arriver à la cure des rétrécissements. Quelques obser- vations avaient paru çà et là, mais tellement écourtées, tellement incomplètes, qu’elles ne purent guère servir à élucider la question: tels sont les essais d’Ancelin, les observations de Lafaye, de Charve, de Marquet, deLebœuf, etc.*Desault, le premier, traita plus à fond la question<les rétrécissements dans son mémoire sur les squirrho- sités du rectum. La maladie était, de son temps, il paraît, très-fré-