Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret.

  • Perret, A.A.L.
Date:
1855
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Credit: Essai sur les rétrécissements du rectums dûs à l'inflammation : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1855 / par A.-A.-L. Perret. Source: Wellcome Collection.

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    Nous arrivons en 1845 , où des douleurs anales firent constater à la malade une dilatation des tumeurs hémorroïdales qu’elle portail, douleurs qui ne s’étaient jamais montrées aussi vives, quoique les hémorrhoïdes datassent d’une époque antérieure à ses couches; en meme temps , elle fut affectée d’une dysenterie suivie d’hémorrha- gies intestinales abondantes. En 1846, elle s’aperçut que ses excré- ments se rétrécissaient ; ils étaient aplatis, rubanés : alors la malade n’allait à la selle qu’avec difficulté; elle avait des coliques violentes et répétées, et les douleurs qu’elle éprouvait étaient surexcitées aux épo(]ues menstruelles. En 1848, elle eut une hémorrhagie intestinale qui dura six semaines, et ne se termina qu’à l’ar- rivée de la malade à Paris. Les difficultés d’aller à la garde-robe augmentèrent alors; des purgations répétées lui furent adminis- trées. En 1852, elle vint consulter M. Robert, ipui constata d’aboi;d un rétrécissement à la hauteur de 5 centimètres et demi, puis un se- cond à la hauteur de 10 centimètres. Le 2 janvier, elle entra à l’hôpital. Le doigt, introduit dans le rectum, sent comme deux val- vulves épaisses qui s’opposent à la pénétration, et l’exploration est pour la malade une cause de douleurs violentes. L’ouverture anale est étroite, en raison des hémorrhoïdes qui reposent sur elle ; des la- vements émollients sont prescrits matin et soir ; des mèches de la grosseur du doigt sont introduites dans le rectum. Le 5 février, une première cautérisation est faite avec le caustique Filhos ; les mèches ijDnt continuées. Cette première cautérisation ne porte que sur le premier rétrécissement. Le 15 février, deuxième cautérisation por- tant sur le second rétrécissement ; les mèches sont remplacées par un suppositoire dont l’introduction cause de vives douleurs. Après ûne troisième cautérisation , le 6 mars , le malade se trouva dans un «îal d’amélioration notable qui permit aux appareils de dilatation de pénétrer facilement, et presque sans douleur. Le 20 mars , alors qu’une nouvelle cautérisation était nécessaire, M. Robert crut pouvoir lui substituer un suppositoire enduit d’une solution gommeuse de nitrate d’argent; les douleurs furent telles