Avis aux meres sur la petite vérole et la rougeole, ou lettres à Madame de *** sur la maniere de traiter et de gouverner ses enfants dans ces maladies: suivies d'une question proposée à MM. de la Société Royale des Sciences de Montpellier, relativement à l'inoculation / [Jean Jacques Menuret de Chambaud].

  • Menuret de Chambaud, Jean Jacques, 1733-1815
Date:
1770
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Credit: Avis aux meres sur la petite vérole et la rougeole, ou lettres à Madame de *** sur la maniere de traiter et de gouverner ses enfants dans ces maladies: suivies d'une question proposée à MM. de la Société Royale des Sciences de Montpellier, relativement à l'inoculation / [Jean Jacques Menuret de Chambaud]. Source: Wellcome Collection.

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    tit jufqu’au plus grand , depuis le pre- mier Apothicaire jufqu'à la derniere femme, certes ‘il n’y a qu'un cri en faveur deices.remedes ce cri, que le préjugé repand par mille organes, eft dans tous lespays, & pour une infinité: .de malades, un arrêt de mort. J'ai eu plus d’une occafon de voir le traite- ment de la petite vérole foumis à cet ufage deftructeur , & j'ai frémi des hor- reurs qui en étoient la fuite *. Quand j'ai voulu m oppofer au torrent du pré- jugé , jai eu à lutter contre linertre de la mafle lourde du peuple, contre la routine des drogueurs & drogueules ; il m'a fallu efluyer & vaincre les plus abfurdes raifonnements , & réfifter , ce qui eft le plus décourageant, aux crain- tes, aux inquiétudes , aux pleurs des meres alarmées , & courir les rifques du plus implacable reflentiment, fi l’évé- nement eût une feule fois manqué d’être heureux. On m'eûr pardonné plus fa- cilement vingt mauvais fuccès d’après le traitement ordinaire , qu'un feul , en fuivant une route oppofée : S'Ab-n à pas moins fallu que luniverfalité des fuccès, pour forcer au filence cent bouches prêtes à s'ouvrir, & pour emporter la fur- * Voyez lobfervat. 17.