Volume 1

Traité de matière médicale, ou de l'action pure des médicamens homoeopathiques / par Samuel Hahnemann ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action, par C. Boenninghausen ; traduit de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan.

Hahnemann, Samuel, 1755-1843.

Date:: 1834

Credit: Traité de matière médicale, ou de l'action pure des médicamens homoeopathiques / par Samuel Hahnemann ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action, par C. Boenninghausen ; traduit de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan. Source: Wellcome Collection.

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$celle-là, doit être complète sous tous les rapports. Il ne suffit donc point à l’homæopathie d’avoir trouvé un moyen qui ait la propriété d’exciter quelques sensations analogues à celles dont le malade se plaint ; il lui suffit encore moins que Panalogie se borne à de simples noms génériques (mal de tête, mal de dents | mal. de, ventre, goutte, etc.), ainsi que des hommes fort, ignorans n’ont pas rougi de le lui.attribuer. Pour que le remède choisi guérisse avec cerlitude, il faut que sès effets purs correspondent au groupe entier des, SyMp- tômes existans, à ensemble de tous. les accidens morbides > NON pas seulement aux, sensations, et douleurs, mais encore à l’augmentation ou à la diminution des symptômes suivant le temps etles circon- } {01 : € ‘ ” . A : 13 114 1,1» [7 | : th} MA ? FaLa 214 slances, suivant aubsi l'état moral du, malade. 1] faut que ses effets ressemblent le plus possible à Loutes ces particularités. C’est seulement lorsque l’ensemble des symptômes a été relevé ainsi. d’une, manière complète et rigoureuse, ct qu’ensuite , parmi. les médicamens éprou- vés, on en trouve un qui correspond à toutes les spécialités, ou qui du moins n’est en contradiction avec aucune, qu'on peut compter à coup sûr ‘sur l'effet désiré >. pourvu toutefois que d’autres n’aient pas déjà préalablement abusé du remède à des doses élevées, et qu’ac- à è .: : 12 , «7? À & 1 . ::2 4 ’ : 2) : à : 2. : 1? : tellement on n’en donne pas au-delà de la quantité que l'expérience a fRpu être suffisante pour atteindre au but. L'on” æ—(} 6 € fs NES, VEINES ER 2 LA # + CR 2 } 283 À : } 1{ 2, ‘Celui qui a déjà quelqu’habitude de la médecine homæopathique, 510 1H - | pES fe 3 LL FRA j | LC SEAT t qui a vu lés effets étonnans qu’ elle, produit dans les maladies les plus diversifiées, n’a besoin; pour apprécier convenablement ce qui précède, que de se rappeler les particularités dont l'immortel fonda- eur de celte méthode nous a révélé la connaissance, en, ce. qui con=+ FEFD GP 6t EF JEfe 59: LOL © 33AR s HIRLCUIOEIE EE IAE II À ACIEE x 149 STRN:IAE cerne.les ffets purs de la pulsatille et de la noix yomique. Les nom f } i Epic \ [rs à ALET 14 : j21 110 E1 183 19 nm Fe. i 14 mes x pt L' 2€ { 24 breux symptômes de ces deux médicamens > ui sont si utiles et dont dl 6 Le ZA 43 JU 1 EE 3: : s1h URI LLA 13 C: EA5E% JAI 131 153% 11 Ll LÉ Q 2 A à Arc a A c Pusi- pue proprietés ont été étudiées avec hn soin toutspécial, peuvent, orne ane mulitude.de portraits: de maladies qui ne correspondent. SE \ 2 k j . pra À Rnieu.mi moins, bien à l'un: qu'à l’autre, Ce que, no farpnenipe Sseapactéristique, pour es. deux substances n'est pas séparé, par ne RQ ET I HE L 7 des, lipites tellément tranchées, qu'il ne puisse arriver, à, certains symptômes d'exprimer quélque chose d’analogue oud'entrer en con; WA CE ES d'autres, Quand.on choisit sons avoinégard à la parti Cularité dominante de chaque remède, il ne peut manquer souvent de;se faire'que, l'option: porte à-faux!, «parce que la substance: pour laquelle,on se décide sssemble; d’après quelques uns de ses symp- tômesy pris isolément des autres, Se rapprocher davantagé du portrait de la maladie qu'on a sous Jes yeux. Ici done, l’érreat né tient point 2 PEMERE dé la méthode Hom6pathique, ni, à proprement parler, äu choix lui-même, mäis à ce qu’on à mal saisi l’ensemble des symp- tômes de la maladie et celui des symptômes du médicament, Eneffet,$