Au Comité de Salut Public. Lettre. [Mémoire sur les vénériens] / [Jean-Stanislas Mittié].

  • Jean-Stanislas Mittié
Date:
[1794]
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Credit: Au Comité de Salut Public. Lettre. [Mémoire sur les vénériens] / [Jean-Stanislas Mittié]. Source: Wellcome Collection.

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    (H) temcrîs ]Vatjlics, qui en sait plus et fait mieux , dans cette partie de la médecine , et de qui, d'eux ou de moi ^ riiumanité soiiHrante à attendre le plus de secours , et la république de plus grands services. Quoique les laits et les raisons que j’ap¬ porte contre le remède et la métliode que j'attaque 5 soient incontestables , il faut mettre les gens de fart ^ que j’inculpe, à meme de se justifier. En conséquence , Citoyens , il est de votre sagesse , au nom du Peuple souverain que vous représentez, qui souffre et qui paye , d’on xlonner à la Commission de santé et antx Chirurgiens en chef des Armées et des Hôpitaux J de justifier, dans le plus court délai , sans qu’aucun puisse s’en dispenser , la métriode usitée , pour le traitement de la maladie vénérienne , des reproclies que je fais à cette méthode, d’être aveugle ^ absurde , ignorante , em- pyrique , inconséquente ^ comqdiciuée ^ assujettissante , cruelle dégoûtajite , in-- * f / - au mercure. Celui qui avance et soutient que le mer¬ cure est le seul spécifique de la maladie vénérienne , est, en médecine, ce qu’est, en géoi^rapliie, le jiaysan qui croitque l’iiorison où se termine sa vue, est le bout du monde. Il répugne autant à la saine raison, qu’il est contraire à une bonne pratique, de vou¬ loir que le plus mauvais des remèdes, dont Ljfisante , i0iaeiie et meuririere ; ce que ai prouvé par mes objections contre l’usage