Lettre pastorale ... addressée au clergé et aux fidèles de son Diocèse, pour leur notifier un miracle opéré dans son Diocèse par l'intercession de M. François de Paris, et les prémunir contre un bref de N.S.P. le Pape ... et deux écrits de M. l'Archeveque de l'Embru / [Charles Joachim Colbert].
- Charles Joachim Colbert de Croissy
- Date:
- 1734
Licence: Public Domain Mark
Credit: Lettre pastorale ... addressée au clergé et aux fidèles de son Diocèse, pour leur notifier un miracle opéré dans son Diocèse par l'intercession de M. François de Paris, et les prémunir contre un bref de N.S.P. le Pape ... et deux écrits de M. l'Archeveque de l'Embru / [Charles Joachim Colbert]. Source: Wellcome Collection.
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![Méditât. STom. ;I. éc LEglife te la vsagcr de leurs outrages. Les féconds a]oütent â la promeflfe. En les réfutant , il failoit montrer les abus qui font dans l’Eglife , faire voir jufqu’où ils peuvent alier, te don¬ ner des réglés pour Ce précautionner contre. Voilà ce que M. Bofluet a rempli parfaitement. Ceux qui ajoutent à la promefle. Je vantent te le louent , quand il combat les Hérétiques qui 6- tent à la promelle. Pour nous, nous ne le divhons point. Nous ne le partageons point. Nous recevons tous fes ouvrages >te nous y trouvons des armes pour combattre au dehors te au dedans , te faire face par tout. Que dis-je? M.d’Embrun ne peut pas mê¬ me fe flatter de ne re/etter que les ouvrages poilhumes de M. .Bofluet. Nous n’avons cité que fon Difcours fur l hiftoire uni- verfelle , te fes Médiations fur l’Evangile. Le premier de ces Ecrits eft très - ancien. Le fécond n’a été imprimé qu’après la mort de l’Auteur , mais il i’avoit addreflé de fon vivant aux Religieufes de la Vibration de Meaux.,, Je vous addrefîe, leur „ dit -il, ces méditations fur l’Evangile, comme à celles en qui a, j’efpere qu’elles porteront des fruits plus abondans. C’eft pour „quelques-unes de vous qu’elles ont été commencées ÿ te vous „les avez reçues avec tant de joie , que ce m’a été une marque 3, qu’elles étoient pour vous toutes. Recevez les donc comme un 3, témoignage de la fainte affedtion qui m’unit à vous. a Un M. Bofluet qui parie de la forte à des Vierges chrétien¬ nes , a des ouailles qui lui font confiées, peut - il être foupçon- nè de leur avoir donné du -poifon au lieu du pain qu’elles lui dc- mandoient ? Peut-il erre accufe de leur avoir mis entre les mains un Ecrit fi mal digéré, te. fl dangereux en même terris, qu’il fe¬ rait le premier à le condamner s’il vivoit ? Heureufes les Filles de la Viiitation d’Embrun, fl leur Archevêque pouvoir leur faire de tels préfensi Pour vous, M. F. que devez - vous penfer, devoir M. Bjfluet partager avec nous les outrages qui nous (ont faits? Jugez de nô¬ tre force , te de la foiblefle de nos adverfaires. Pour nous trouver coupables, les voilà réduits, après vingt années de combat, à décrier la mémoire d’un Evêque , qui a fait la gloire de nôtre Ordre, la joie de l’Eglife , la terreur de fes ennemis. Si M. Bof- met eft catholique, nous le fommes. Les accufations qu’on for- fu.e contre lui, on les fait contre nous. Ses ennemis font les nô:](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30411865_0032.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)