Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély.
- Gély, Jules Aristide, 1806-1861.
- Date:
- 1861
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Credit: Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély. Source: Wellcome Collection.
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![Qaelleélait lapins facile à introduire? Apparemment celledu malade;mais pourquoi le chirurgien en préférait-il une autre? La forme de celle-ci est bien connue, mais il n’en est pas de même de l’autre. Elle présentait, dit Garengeot, une moitié d’arc avec un bec fort long. Le vague d’une pareille indication ne permet d’asseoir aucune conjecture sérieuse. C’était pimt- être un retour vers la sonde des anciens (1 ). Louis indique que la sonde doit avoir cinq à six pouces en droite ligne, et qu’elle forme ainsi un petit coude en dedans qui donne naissance à une courbure en demi-cercle qui fait la panse en dehors. Cette courbure a environ trois pouces et le reste de la .sonde qui termine la courbure forme un bec d’un pouce et demi à deux pouces de long dont l’extrémite fermée finit le canal. La longueur totale de ces sondes était donc de plus de dix pouces, et leur disposition analogue à celle de la sonde de Dionis et de Garengeot (2). lleister adopte également cette forme à laquelle il attache assez d’im- ])ortance jiour dire : « Les meilleures sont celles d’argent, courbées d’une certaine manière. » Cette manière de courber la sonde consiste à lui donner la forme des cathéters cannelés dont l’usage venait d’être introduit dans l’opération de la taille. Et ]iour qu’il ne reste aucun doute à ce sujet, lleister a soin de placer pour chaque âge la figure du cathéter à coté de l’algalic qui lui convient. Cette sonde à courbure vaste et profonde pricsen- tait à la naissance delà concavité, un renflement ou panse, comme le disait Louis, et un bec plutôt droit que courbe, ainsi que l’iudi([uait Garengeot. « Elles avaient autrefois une autre figure, dit lleister, c’est-à-dire qu’elles «'talent moins courbées, comme on peut le voir dans André de la Croix, Lierre Eranco (lib. De herniis)-^ Hildanus {De lithotomia) ; Alghis {De U- iholomki). Celles que j’ai fait graver sont aussi jilus usitées aujourd’hui.» Au dire de Heister, Franco aurait fait graver dans son Traité des hernies une sonde semblable à celle de Petit, peut-être celle des anciens dont la tradition s’était conservée (o). Lassiis dit «pie « la sonde doit être droite dans la plus grande partie de (1) Truité des ojjérations de chirurgie. I7i0, t. II, p. 20. (2) Dictionnaire de chirurgie encyclopédique, ai t. Algolie.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22297376_0018.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)