Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély.
- Gély, Jules Aristide, 1806-1861.
- Date:
- 1861
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Credit: Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély. Source: Wellcome Collection.
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![!9 incurvation n’est plus uniforme, elle affecte an contraire une grande irré- gularité. Lacourbufe générale se compose pour ainsi dire de trois cour- bures partielles, et dans son ensemble comme dans ses parties elle est évi- demment bien plus appropriée à l’opération de la taille qu’à la simple manœuvre du cathétérisme évacuateur. Cette courbure commence d’une manière brusque parmi coude arrondi qui marque la terminaison delà partie droite. Ce coude est destiné à permettre que la convexité fasse saillie en avant de l’axe de la sonde. C’est cette saillie que les chirurgiens dési- gnaient sous le nom de ventre ou panse, qui servait dans la lithotomie à soulever le périnée, mais elle ne pouvait être d’aucune utililité sur une sonde évacuatrice. Si l’on abaisse l’axe de la partie droite de la sonde jus- que sur la partie coudée, on peut mesurer la saillie que forme la panse en avant de cette ligne. Elle est peu considérable dans la sonde d’IIeister, et très forte au contraire dans celle de Dionis. On observe aussi que la portion lapins convexe de ce renflement n’occupe pas la même place, de telle sorte qu’il est situé en haut dans la dernière sonde et en bas dans la première ; d’où il résulte comme troisième caractère difterentiel que la ])ortion ap- pelée bec de la sonde est courte et recourbée dans un cas, tandis qu’elle est longue et presque droite dans l’autre. Un caractère commun à toutes les sondes de cette espèce et qui les distingue nettement des deux autres types, c’est l’ampleur de leur coui bure; celle-ci étant à la fois longue et profonde. Si, pour la comparer aux autres, on la met en rapport malgré son irrégularité avec une circonférence de H centimètres de diamètre, on voit qu’elle embrasse plus du quart, et presque le tiers du cercle. Cette dispo- sition spéciale lui permettrait d’éviter le mouvement de levier que pré- sentent inévitablement, les deux autres types, si d’autre part l’irrégularité de la courbure ne venait amoindrir cette heureuse condition et créer de nouvelles causes de difficultés. C’est là ce qu’ont entrevu certains auteurs, Chopart et Boyer par exemple, en disant que, si on augmente la courbure, si on leur donne une plus grande panse, on éprouve [)lus de difficulté à les introduire. Nous pensons que la disposition rectiligne du bec de cet instrument peut être accusée, au moins autant que la cause indiquée par ces chirurgiens, d’être la source des difficultés constatées. Une conséquence de l’examen auquel nous venons de nous livrer, c’est](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22297376_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)