Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély.
- Gély, Jules Aristide, 1806-1861.
- Date:
- 1861
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Credit: Études sur le cathétérisme curviligne et sur l'emploi d'une nouvelle sonde dans le cathétérisme évacuatif / par J.-A. Gély. Source: Wellcome Collection.
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![(lii’on ne trouve à aucune époque, dans la ])ratiqne liabilueile, de cour- bure régulière piésentant environ le tiers d’un cercle de 11 à 12 centi- mètres de diamètre. Cette circonstance doit d’autant plus étonner que ce type était comme nn intermédiaire obligé entre les deux plus anciens. Le premier représentait une courbure longue et peu profonde, le second une conrlnire plus courte mais très profonde. Il semblait dès lors naturel d’expérimenter comparativement une courbure à lafois longue et profonde. Céest ce qui n’a point été fait d’une manière satisfaisante, les chirurgiens qui s’engagèrent dans cette voie s’étant égai'és dès les premiers pas en con- fondant les nécessités de la lithotomie avec les indications du cathétérisme. Erreur d’autant plus regrettable, que ce genre de courbure beaucoup mieux approprié à la forme de l’ni èthre, présente encore l’avantage de ne point nécessiter de mouvement d’abaissement et d’éviter par conséquent l’action de levier qui constitue une des grandes causes de difficultés dans le cathé- térisme, lorsipie le canal a perdu avec sa souplesse, la faculté de se redresser. Cependant, si cette courbure n’a jamais été d’un usage général, elle a du moins été employée accidentellement contre certaines causes de réten- tion d’urine. C’est surtout chez les vieillards qu’elle avait été employée et elle a même été adoptée dans ce cas par certains chirurgiens, tandis que d’autres continuaient à partager les préventions de Chopai t et Boyer contre les grandes courbures. Parmi les praticiens (pii en ont au contraire reconnu les avantages, il est remarquable de trouver l’auteur des travaux sur le cathétérisme rectiligne. Amussat, ipii a fait construire une sonde à grande courbure qu’il appidle .sonde des vieillards, et dont nous avons vu le modèle chez M. Charrière en avril 1856; si Amussat a publié quelque chose rela- tivement à l’usage de cette sonde, son travail n’était point venu à notre connaissance. Parmi les praticiens qui avaient reconnu l’avantage des sondes à vaste courbure, nous citerons encore M. Ilutin, chirurgien en chef des invalides, qui, par son expérience personnelle résultant d’une position spéciale, était parfaitement à môme d’éclairer cette question. Les sondes de gomme élastiijue dont il fait habituellement usage ont reçu à l’avance une cour-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22297376_0028.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)