Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne.

Date:
1856
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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.

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    siil)slance s’accumule spécialement dans la peau des fœtus; le ploml) se porte sur les centres nerveux, le foie et la peau ; et le mereure s’accumule dans le placenta. Ces recherches viennent <à l’appui de mon opinion relativement à la possibilité d’une action thérapeutique portant sur les organes et tissus du fœtus, ainsi que sur le placenta. Il est maintenant nécessaire d’envisager en détail certaines maladies du fœtus. Leur étude complète nous forait dépasser les limites cpii nous sont imposées et occasionnerait dos répétitions, car plusieurs d’entre elles ont été déjà étudiées, comme la septicémie du fœtus par exemple, par R. Fischl'. C’est poimpioi je choisis pour les étudier spé- cialement les maladies qui présentent les caractères les plus accentués, .l’examinerai successivement les maladies idio|)athiques, les maladies trans- mises. et les maladies consécutives à des traumatismes. ANASARQUE GÉNÉRALISÉE DU FŒTUS L’une des plus intéressantes maladies du fœtus est l’anasarque ou hydro- pisie. J’ai une cx|)érience |)eu commune de celte maladie, car j’en ai observé 7 cas. Leni’ étude m’a couduit à considérer cette alfection comme synqito- maticpie de dilVéreiRns maladies |)lutôt (pie comme une entité morbide dis- tincte. Cei’tainemenl l’état hydropiipie du tissu cellulaire sous-cutané qui accoiiqiagne de graves malformations dans les cas de jumeaux ou do parasite |)lacenlaire, n’èsl cpi’im symptiuno; mais dans les cas où l’anasarque est cllc- nuMiie la manifestation jiathologiipie la |)lus accentuée, et peut-être la seule, il est plus dilTicile de la considérer comme n’étant ipie le symptôme de diverses anêctions. Nous sommes donc autorisés à la considérer provisoire- ment comme une maladie. Elle est caractérisée par un œdème généralisé du fœtus, par la présence d’épanchements liipiides dans les séreuses pleurale, péritonéale et ])éricar- diipie et par de l’œdème du jilacenta. J’ai étudié sur les sections conge- lées (2ü) la situation do ces épanchements : j’ai trouvé les viscères abdo- minaux à la partie posléi'ieure de la cavité ])éritonéale, avec les anses intestinales enroulées en un petit paquet, sous le foie. Tous les organes Ihoracicpies et cervicaux sont remontés, et l’on trouve du liijuido au-devant du cuiur et des poumons. La distension des cavités naturelles et l’anasarque peuvent être assez considérables pour retarder sérieusement la naissance du fœtus. Ordinairement l’enfant est moiT-né, mais il peut vivre parfois quel- ques heures et même quelque jours. J’ai observé un cas dans lequel l’hydro- pisie était si considérable qu’elle donnait à l’enfant une apparence vraiment monstrueuse. La mère d’un fœtus de ce genre peut présenter les appai-ences d’une santé parfaite. Mais souvent aussi, pendant sa grossesse, elle avait été atteinte d’anasarque ou d’anémie, ou souiïrait de quelque maladie du cœur, du rein ou du foie. Souvent, mais non constamment, il y a en même temps hydramnios et quelquefois la femme a déjà accouché antérieurement d’un enfani hydropique. La pathogénie de cet état morbide est obscure et chacun (') cr. T. I, p. Aol.