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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.
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![— ce qui probablement résulte non pas d’nne particularité du processus bydropique, mais plutôt du stade de dévclo|)pement auquel se trouvait le tissu cellulaire sous-cutané lors du début de la maladie. Quelques auteurs ont considéré ce processus comme une métaplasie myxomateuse du tissu cellulaire sous-cutané, mais il est pins correct de le considérer comme un état de dilatation, on de dilatation et d’occlusion sinmltanées des espaces et vaisseaux lymphatiques. L’eni'ant naît souvent avant ternie, et dans les cas où il atteint le terme normal, il vit rarement pins de (pielqnes beures. Font excc[)tion à cette règle les cas où le pro- cessus csl nettement limité. La mère a ipielipielbis été atteinte d’albuminurie pendant la grossesse, et il jicnt y avoir bydranmios. Le fœtus présente l'ré- (piemment en même temps des malformations cardiaques, pulmonaires, intcsiinales, rénales et bépalupies, mais leurs relations avec rélé|ibantiasis kystiipie n’ont pas été déterminées d’une layon salisfaisante. Elles peuvent être la cause de l’iiydropisie. mais d’autre jiart les malformations el l’bydro- pisie jK'uviml i-ésnltiM-d’une cause conumme inconnue; elles peuvent aussi n’élre associées ipie par imre coïncidence. Il est bien inutile de parler du traitement, ancnn résidtat praticpie n’ayant été obtenu jusqu’à présent. ÉLÉPHANTIASIS CONGÉNITAL L(î nom d’élépbantiasis congénital a été donné à plusieurs alfections carac- térisées ])ar un é|)aississcment plus ou moins localisé de la pean et des tissus sous-cutanés. Cet é|)aississemcnt peut être mou [eleplinniiasis mollis) ou dur [elcphaulinsis dura); (piebpicfois il s’accom|)agnc de libromatose sous-cuta- née. D’autres fois, il coïncide avec des [jlacpies [)lus ou moins étendues de vascularisation d’apparence nævicpie. Il i)ortele plus souvent sur les membres inférieurs et, d’une layon générale, lessemble beaucoup à l’élépbantiasis des Arabes de l’adulte. Uil l’a même considéré comme un véritable êlépbantiasis des Arabes survenant avant la naissance. Qucbpiefois, il est nettement béré- ditaire comme dans la famille dont Nonne a publié l’observation (44). Mon- corvo (de Rio) a récemment observé un cas dont j’ai présenté la pbotogra- pbie à la Société obstétricale d’Edimbourg (49) et dans lequel la mère avait subi pendant la grossesse plusieurs traumatismes dont l’un avait été suivi de lynq)hangite. L’enfant na(juit avec nue tuméfaction élépbantiasiquc de la jambe droite. On pensa que, pendant la poussée lym|)bangitique maternelle, des streptocoques avaient traversé le ])lacenta, passé dans la circulation fœtale et déterminé une lym])bangite dans la jambe dn fœtus. Le sang du mend)re malade, examiné après la naissance, contenait des ebaînettes et des grappes de stre])tocoques de Febleisen. Si cette explication est exacte, il faut i-elirer l’éléjibantiasis congénilal de la classe des alïections idio|iatbi(|nes, pour le j’anger parmi les maladies transmises, tout près des alïections septi- (pies de la vie intra-utérine; mais dans la j)lupart des cas pnbliés (ex. 4/) l’ien ne vient à l’appui de cette bypotbèse. Parfois la tuméfaction d un membre paraît avoii’ été causée par la pression d’une bride amnio-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21931343_0016.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)
