Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne.

Date:
1856
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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.

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    érysipèle ou syphilis. Enfin elle peut être idiopathique en apparence. Peut- être est-ce dans certains cas une forme atténuée de Eichtyosc. 11 importe de la distinguer de la desquamation résultant de la macéra- tion qui survient dans les cas de mort du fœtus. Cette distinction est facile à faire étant donnée la couleur du derme sous-jacent qui est rose pâle dans la kératolyse fœtale, et rouge vif dans le cas de macération. HYPERTRICHOSE CONGÉNITALE L’hypcrlrichosc, ou développement exagéré du système pileux, peut s’observer à la naissance. IiOrs(|uc cet état est généralisé à tout le corps, l’enfant est ipialilié (Venfaul v(>lu{lifiirji boy) ù'hotnme chien onde chaînon manquant (missiny linh). II en est des exemples bien connus, entre autres Julia Pash'ana, leu liasses velus et Krao. Cette anomalie résulte de la |)cr- sistance du duvet laineux du milieu de la vie fœtale. Ouoiipieà première vue il semble (pi’il s’agisse d’une byperlro|)bic, c’est en réalité à un arrêt de développemeni (pi’on a alVaire. Peut-être est-ce un phénomène atavi<pie. On a fort peu de détails touchant les caractènis exacts que présentent ces enfants au moment de la naissance; on ignore même s’il y a une chute du duvet laineux, suivie de croissance de nouveaux poils, ou s’il y a sim|)le |)ersistancc de l’hypertrichose intra-utérine. On a observé parfois (pic cet état coïncidait avec un développement défectueux de l’appareil dentaire. Mais cette coïnci- dence n’est ]ias constanic. L’hy|)erlrichose localisée se rencontre fréquem- ment au voisinage de malformations marquées du sijuelettc telles que le s|)ina-l)ilida (surtout le spina-bifida latent), l’ancncépbalie, l’encé|)balocèle. Elle peut aussi revêtir la forme bien connue des nævi ebevebis défigurants. Ouebpiefois les nævi chevelus |)cuvent recouvrir les reins et les cuisses à la fa(,'on d’un caleçon de bains; d’autres fois, c’est la face qui en est atteinte. Très souvent ils sont attribués, en général sur des preuves très insuffisantes, à ce ipi’on a|)|)clle une impression maternelle. Par l’électri- sation on est parfois arrivé à faire disparaître la dilformité, mais seulement dans les formes les plus limitées. Comme la plupart des autres affections congénitales de la peau, celle-ci peut être héréditaire, ou tout au moins présenter une fréquence particulière dans certaines familles. HYPOTRICHOSE CONGÉNITALE Au lieu d’un développement exagéré du système pileux, un enfant peut |ïrésenter une alopécie générale ou limitée. Dans la forme généralisée, l’hé- rédité joue un rôle important; mais pour les formes limitées, on ])out raison- nablement en chercher la cause dans quelque dermatose intra-utérine, ayant terminé son évolution, sans laisser d’autre trace que l’alopécie. L’hypotriebose peut coïncider avec des atrophies dentaires, et aussi avec des maladies ner- veuses.