Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne.

Date:
1856
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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.

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    mitive. Mais la plupart des auteurs le considèrent comme secondaire à une péritonite. La mort survient habituellement en une ou deux semaines. Cependant on a rapporté des cas dans lesquels la vie s’était prolongée pen- dant six mois. DISTENSION DE LA VESSIE Une des causes d’augmentation de volume du ventre du fœtus est la distension de la vessie, avec on sans dilatation des uretères et dégénérescence kysti(jue des reins. Cette distension est souvent associée avec la péritonite comme dans un cas (pic j’ai publié en 18!)“) (118). D’autres fois elle parait causée pai' une oblitération partielle ou complète de l’urètre, siégeant babi- tucllcmcnt j)rès du méat. Le plus souvent la distension de la vessie coïncide avec un certain nombre d’autres anomalies des organes génito-urinaires. Lorsejue la distimsion de la vessie et des uretères est modérée, elle peut guérir. Mais la plupart des cas, même ceux dans lesquels l’oblitération de l’urètre est incomplète, se terminent j)ar la mort au bout de plusieurs semaines ou de ])lusieurs mois, par suite des lésions rénales. 11 peut y avoir dilatation des uretères seuls, on trouve alors ordinairement une oblitération siégeant dans l’nretèrc lui-mème. I/allection peut s’accompagner soit d’by- dramnios, soit d’oligoamnios. MALADIES FŒTALES TRANSMISES D(!S maladies transmises des parents au lœtiis, la syphilis est la mieux connue et |)robablemcnt la plus iin|)ortante; mais la syphilis lœtale ayant été déjà entièrement étudiée dans le ])rcmier volume de cet ouvrage par D. Gaston, je passe à l’étude des autres maladies transmises. DES FIÈVRES CHEZ LE FŒTUS Le fœtus, dans l’iitérus, peut être alfecté de petite vérole, rougeole, scarlatine, varicelle, fièvre typhoïde, inllucnza et érysipèle. Dans la plupart des cas, la mère est également atteinte de la maladie, mais il ne parait plus douteux que le fœtus puisse être infecté sans qu’on observe la maladie chez la mère, celle-ci ayant été immunisée par une atteinte antérieure. De mes observations personnelles de rougeole et de scarlatine intra-utérines (155) je conclus que le fœtus s’infecte en meme temps que la mère, ou très peu de temps après. Il est du moins nécessaire de le supposer, étant donné le parallélisme de Dévolution de l’alfection chez la mère et chez le fœtus, parallélisme montré par ce fait que la maladie en est à la même période chez tous les deux, lorsque survient la naissance de l’enfant. La seule autre explication possible consisterait à supposer que la période d’incubation est notablement raccourcie chez le fœtus, ce qui est assez peu probable. Dans