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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.
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![vue (le l’origine des paralysies dites obstétricales; et il est probable, d’après les expériences de Cbarrin et Nobécourt (155), que les maladies infectieuses de la femme enceinte ont, sur la croissance et sur la santé de sa progéniture, des efl'ets s’étendant beaucoup plus loin qu’on ne l’avait pensé jusqu’ici. TUBERCULOSE CONGÉNITALE Lors(]ue la mère est atteinte de tuberculose durant la gestation, l’enfant |)out être directement infecté, et présenter au moment de la naissance des l(‘sions netlcmcnt tuberculeuses. Wartbin (168) a récemment publié un cas de grossesse extra-utérine, avec tid)erculose des trompes, du placenta et du belus et llocbsinger (158) a montré (pie la tuberculose et la syphilis pou- vaient coexister c.ôte à ccHe dans le même placenta et le môme fœtus. Mais, de tels cas sont très rares; beaucoup plus fré(picnt est le cas d’une mère donnant naissance à un enfant prédisposé mais non actuellement atteint de tuberculose, ou à un enfant atteint d’une malformation telle (pic la sténose congénitale de l’orilice aorti(pie (Hanoi) (1 71 ). Dans ce dernier cas, la malfor- malion peut être considérée comme rc|)résentant l’bérédité tuberculeuse; elle peut èire le signe, non d’une tendance à la tuberculisation, mais d’une immunité. Cette (piestion dans son ensemble demanderait beaucoup plus de l'ccbercbes (pi’elle n’en a suscité jusipi’à présent. PALUDISME CONGÉNITAL Plusieurs observateurs ont montré (pic le paludisme pouvait frapper le fœtus dans riitériis et Felkin (\T2) a noté un cas dans lequel l’infection semble avoir été d’origine patmaielle pliitiHqiie maternelle. Personnellement, j’ai observé à la Maternité royale d’Cdiijibourg un cas dans lequel la femme, pendant les premiers jours des suites de couebes, eut des accès récurrents de lièvres intermittentes. Son nouveau-né en fut atteint également, et dans le sang de tous les deux, on trouva les hématozoaires caractéristiijues du paludisme. Pendant la grossesse, le fœtus peut avoir des frissons synchrones à ceux de la mère et qu’elle peut reconnaître parfaitement. Dans ces cas, l’enfant avait à la naissance une grosse rate. L’administra- tion de quinine à la mère est indiquée, et il n’y a pas lieu de s’arrêter à la crainte d’occasionner par là un accouchement prématuré. DIABÈTE FŒTAL Dans un cas de diabète de la mère, Ludwig (174) trouva du glucose dans le liquide amnioliijiie, et, comme en outre ce liquide était en (juantité excessive, il songea à la possibilité du diabète sucré du (Vêtus. Malheureuse- ment l’enfant fut mort-né, de sorte que la question ne put être délinitivemenl](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21931343_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)
