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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.
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![(15) tenta une classiücation pnrenienl patliologiquc en (lèvres, augmentation lie rirritahilité, innannnalions, exànllièines, cachexies et maladies organi- ipies. Le plan de classiücation si modestement proposé par Grœtzer (1(5) cl recommandable à bien des points de vue, était en partie topographique, en partie patbologi([ue, en partie physiologique : il divisait d’abord toutes les alVeclions en générales et locales, et les subdivisait ensuite en aiguës et chroniipies, externes et internes, et enün, en maladies des appareils cii'cu- latoire, lympbatiijue, digestif, et ainsi de suite. Montgomery (17) considéra de nouveau les maladies du fœtus comme pouvant être divisées, d’après leur étiologie, en alfcctions innées, alfections dues à l’infection du père ou de la mère, affections dues à de fortes impressions maternelles, ou à des états morbides des enveloppes de l’œuf, et affections produites par des coups, traumatismes, etc. Grosse (18) en dernier lieu édifia sa classification sur une base pathologique, éliminant les malformations et les monstruosités que les auteurs précédents avaient à tort conq)rises dans la leur; mais Stobl (5) adopta une classification purement obstétricale, comme firent également Herrgott et Joulii>. Dans ces dernières années, Kleinwachter (10) a établi un plan distinguant chez le fœtus les maladies idiopathiques et héréditaires les affections chirurgicales, les anomalies de développement, et les intoxica- tions par des substances prises par la mère. Le plan que je pro]U)se moi- même, et i[ue j’ai suivi dans mes Maladies du fœtus et dans le Quarlerhj journal of Antenatal Pathology, peut etre brièvement énoncé comme il suit : I. — Maladies idiopathiques, c'est-à-dire ayant leur origine, autant qu'on peut l'affirmer dans l'état actuel de nos connaissances, dans le fœtus lui-même. A. Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané ; B.Maladies du tissu osseux; G. Maladies du système nerveux et des appareils digestif, respiratoire, etc. ; D. Néoplasmes congénitaux. IL — Maladies transmises, c'est-à-dire dues à une maladie de la mère, ou du père, ou des deux. A. Fièvres, infections, etc. ; B. Syphilis et blennorragie. BL — Maladies consécutives aux traumatismes. IV. — Intoxications. Aucune classification ne jicut être actuellement considérée comme défini- tive, et sans aucun doute celle que nous avons proposée devra être remaniée au fur et à mesure que nos connaissances en pathologie intra-utérine devien- dront plus étendues et plus exactes. Mais, en attendant, nous nous en servi- rons comme d’un procédé de groupement des maladies du fœtus commode, pour l’élude. PATHOLOGIE DE LA VIE INTRA-UTÉRINE La pathologie intra-utérine est la partic^de la pathologie qui traite des étals morbides qui peuvent survenir non seulement chez le fœtus, mais encore chez l’embryon et l’ovule ou le spermatozoïde. La vio, avant la nais- sance, comprend trois périodes ; la [lériode germinale ijui, si nous admet- tons I bypothèse de Weismann de la continuité des germes, a son origine au UAI.AÜIES IIE L’eXFA.NCE. V. |](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21931343_0007.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)