Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne.

Date:
1856
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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.

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    commencement des temps et se termine avec la fécondation de l’crnd' par le spermatozoïde; la période embryonnaire, pendant laquelle les fenillels blaslodermiques se transforment en tissus et en organes, et pendant la(pielle existent certaines dispositions transitoires, vestiges dn passé; et enfin la période fœtale, qui s’étend de la période où les organes commencent <à se différencier an point de vue fonctionnel, jusqu’à la naissance de l’enfant complètement formé. Les dilférents fadeurs pathologiques peuvent agir sur l'organisme pendant chacune de ces (rois périodes, et il est probable, sinon démontré, que ces facteurs sont toujours les mêmes. Mais les résultats |»envent ê(re différents. Lorsque les fiicteurs pathologiques agissent durant la période germinale (lors(pie, par conséquent, ils aflcctent soit l’im des élémenls i*ej)roductenrs, ovule ou spermatozoïde, soit tons les deux encore séparés), il est |)robable (pi’il en résnlle moins des lésions actuelles que des (endances palhologi(|ues héréditaires. S’il on est vraiment ainsi, cela explique la difficulté (pie l’on éprouve à traiU'.r les maladies héréditaires, qui ont leur origine à une épotpie aussi précoci*. Lorsipie ces mêmes facteurs, d’auti'e pai-t, agissent à la période embryon- naire, ils ju'oduisent surtout des monstruosités. La iialhologie emhryon- naii'c S(‘ confond avec la léralologie. Les facteurs qui agissent sur les organes emhryoïmaires encoi’c on voie de formation ahontissont directement à la production de phénomènes tératologiipies, c’est-à-dire non de maladies, mais de malformations. Maladies et malformations sont également patholo- giipies et |)(Mivent être dues aux mêmes causes, mais elles se sont produites à des é|)0([ucs différentes; de là résultent leurs grandes différences. Comme le dit si bien Mathias Duval ( 19), « la tératologie est donc bien un chapitre, mais un chapitre* tout |)articulicr de la pathologie ». Si les facteurs pathogé- ni(pies. agissent pendant le stade hetal, ils occasionnent des maladies qui i-essemhlent, par leurs caractères principaux, aux maladies de la vio extra- utérine, mais en diffèrent par certains détails. Ces différences sont en grande parfie dues aux circonstances spéciales dans lesipielles se trouve placé le f(clus, et au milieu (pii l’envii-onne. On ne doit pas oublier (jne le fœtus, dans la cavité utérine, se trouve maintenu à une température à peu près constante et pins élevée (pie celle do ratuiosphcre extérieure; il est plongé dans un liquide chaud, le liipiidc anmiotiipie; il est protégé contre les vio- lences et les traumatismes par les tissus moins durs de la mère. Mais en même temps qu’il est ainsi soustrait à l’influence directe des causes patho- gènes, il se trouve spécialement et intimement en relalion, à travers le [daconta, avec les états chimiques et hiologiipios de l’organisme maternel, et la maladie peut avoir ainsi sur lui une action indirecte. Par leurs caractères généraux, les maladies du fœtus ressembleront à celles do l’enfant ou de l’adulte, mais en dilféreront par certains détails tels que l’extension des lésions, leur gravité et les conséquences (ju’elics ont relativement a la vie du fœtus. Il semble, par exemple, (pie certaines maladies de la peau aient une distribution beaucoup plus étendue et soient accompagnées de lésions histologiques plus profondes, lorsqu’elles se développent avant la naissance. Ces différences peuvent être attribuées à l’influence modificatrice du liipiide