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Credit: Maladies du foetus et du nouveau-né / par J. W. Ballantyne. Source: Wellcome Collection.
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![même moment, du stade embryonnaire au stade fœtal. Certaines j)artics peuvent être encore à l’état embryonnaire, tondis que d’autres ont atteint 1 état fœtal. C’est ce que l’on voit fort bien dans le système osseux et dans les membres du fœtus. D’actives modifications se produisent encore dans les os, aj)rès que les autres systèmes ont atteint leur pleine évolution. C’est pourquoi beaucoup de maladies fœtales des os doivent être considérées plutôt comme des difformités et des monstruosités. Les agents patbogènes ont inilué sur eux pendant qu’ils étaient encore au stade embryonnaire, avant que leurs tissus eussent accpiis leur structure définitive. Divers autres états patbologiques fœtaux sont ainsi sur la frontière des monstruosités et des maladies. Drobablcmeut aussi les maladies fœtales proprement dites ne diffèrent-elles (pi’en degré et non en nature des inabnlies de la vie extra- utérine. On j)eul se poser encoi'c une (piestion : le fu'tus se trouve-t-il dans un état d’immunité relativement à certaines maladies? Cette question ne comporte actuellement qu’une réi)onse provisoire : il n’a pas été prouvé (pi’il |)iit êti'e atteint de toutes les maladies (pii frappent l’adulte, mais selon toute a|)parence, cela le sera. Ouand on songe (pic même l’enfant n’est pas sujet à certaines maladies avec la même fréijiience que l’adulte, on peut faci- lement com|)reii(lre combien plus souvent encore le fœtus peut échapper à ces mêmes maladies. Certainement le milieu où se trouve le lœtus ne le met pas à l’abri de la maladie, (pioiipi’il puisse modifier sa susceptibilité à ipiel- (pics alVections. Conformément à des lois qui ne sont pas encore complète- ment commes, les microbes, les toxines et les |)oisons minéraux |)ciivent atteindre le fœtus <à travers le placenta. Le liipiidc amniotiipic le protège contre les traumatismes, et il semble (pic l’absence de ce liquide puisse amener des adhérences anmioli(|iies et des fractures et luxations. Mais il ne constitue pas une ])rotcction absolue : beaucoup d’observations en font foi. On jiciit, en somme, considérer coinuie jirobable cette hypothèse que le fœtus peut être atteint de toutes les alfcctions aiixipiellcs sont sujets l’adulte et l’enlant, mais ipi’il présente, comme aux autres périodes de la vie, une ])rédisposition relativement à certaines d’entre elles et une immunité incom- plète relativement à d’autres. DIAGNOSTIC DES MALADIES DE LA VIE INTRA-UTÉRINE C’est surtout dans le diagnostic des maladies du fœtus que |ieut se tromper le médecin le plus circonspect. On n’a fait sur ce point que peu de progrès réels. On ne jieut même attendre des rayons Rôntgcn, qui cependant ont jeté quelque lumière sur les monstruosités aficctant de grandes portions du système osseux, un secours important pour le diagnostic des maladies du fœtus. Celte difficulté du diagnostic est évidemment la principale raison pour laquelle la pathologie fœtale n’a fait (pie de si lents progrès et a suscité si peu d’intérêt. Il existe cependant des données permettant d’établir le dia- gnostic. Elles sont, il est vrai, à peu près insignifiantes, mais elles existent et doivent être étudiées. Lorsque nous n’avons que peu de chose pour nous aider, nous ne devons pas le négliger. Particulièrement à l’épo(pie actuelle,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21931343_0010.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)