Gymnastique médicale. Du saut, de la course et de la danse / [René Nicolas Dufriche Desgenettes].
- René-Nicolas Dufriche Desgenettes
- Date:
- [1828]
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Credit: Gymnastique médicale. Du saut, de la course et de la danse / [René Nicolas Dufriche Desgenettes]. Source: Wellcome Collection.
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![verses et de hernies de plus d’une espèce. D’après ce qui vient rl’èire dit, lescoureurs, ainsi que les marcheurs, doivent pro¬ portionner la longueur de la course qu’ils ont a faire a leurs forces individuelles. Ils doivent employer une ceinture qui soutienne les viscères abdominaux et les soulage, et ils doi¬ vent s’arrêter pour peu qu’ils se sentent incommodés. Après la course , il faut être en garde contre les boissons acides, surtout h nue température froide et portée jusqu’à la glace. I.e vin, le cidre, la bière conviennent mieux. Ceux qui viennent de fournir une course , et qui sont en sueur, doivent se bien couvrir, sans quoi ils courent risque d’éprouver des répercussions de transpiration ; ils s’exposent a diverses es- ]>èces d’angines , et, ce qui est plus a craindre , à de vives et profondes inflammations des poumons. Pour réduire les choses a ce qu’elles ont de plus positif, nous dirons que l’inâuence de la course sur les divers appa¬ reils organiques diflère peu, par son caractère, de celle delà marche ; seulement, étant moins prolongée, elle est plus active et plus prtissante. Dans la course, le corps est projeté en avant et en haut ; le pied qui est en arrière , venant à ren¬ contrer la terre oti a toucher le sol, une forte secousse se répand dans tontes les parties vivantes, de forts ébranlemens ont lieu et se succèdent avec rapidité ; la masse de chaque organe se trouve ainsi agitée continuellement. Cependant ce sont des contractions vives et profondes des muscles ser¬ vant à la locomotion que procèdent alors les phénomènes les plus remarquables qui ont lieu. Leur extrême activité se propage aux principaux appareils organiques; elle est pour eux comme une force impulsive, qui développe leur énergie , précipite leurs mouvemens, et inet tout le système animal dans une sorte d’orgasme fébrile. Les plus savaus médecins ont considéré, depuis bien long-temps, la course comme un moyen puissant de })rophi- laclique. Mercuriali a dit, il 3'' a plus de deux siècles : Cui'sus nioderatus atque placidus ndcorporn perhellè caLcfacienda^ ad naturales actiones corrohorandas , ad appctitwn cxci- taiidum 'valet. Les jeux ou exercices modernes, et même nationaux pour nous , dont la course est la partie principale , sont assez com¬ pliqués. Je me borne ici à indiquer le jeu des barres. On regarde, avec raison , comme supérieurs dans cet exercice, ceux des coureurs qui savent alleindrc ou éviter rennemi par](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30379295_0004.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)