Du traitement de l'ophthalmie blennorrhagique, de l'oblitération des artères par la ligature et par la piqûre des épingles, de l'influence de la section des nerfs des membres sur la sécretion du pus et l'organisation des cicatrices : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 décembre 1837 / par Auguste-Hugues Valancogne.

Valancogne, Auguste Hugues.

Date:: 1837

Credit: Du traitement de l'ophthalmie blennorrhagique, de l'oblitération des artères par la ligature et par la piqûre des épingles, de l'influence de la section des nerfs des membres sur la sécretion du pus et l'organisation des cicatrices : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 décembre 1837 / par Auguste-Hugues Valancogne. Source: Wellcome Collection.

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quoi(]ue frappée cVaîrophie, a fini par acquérir une organisation dé- finitive. Cela est vrai; mais si les nerfs des membres ont été divisés, s’ils ont perdu leurs rapports de continuité avec Taxe cérébro-spinal, ils n’ont pas été détruits ; ils existent en tant que nerfs et organes dis- tincts , ils jouissent de toutes les conditions de leur vie propre. Les nerfs du mouvement et du sentiment ont besoin d’être en rapport avec les centres nerveux , pour transmettre au cerveau les impressions reçues, ou déterminer la locomotion; mais rien ne prouve que ces mêmes nerfs, séparés de Taxe cérébro-rachidien, ne puissent pas conserver. Jusqu’à un certain point, la puissance d’agir sur les fonctions les plus élémentaires et les plus générales de l’organisme , telles que la sécré- tion, la nutrition. Un nerf dont les communications avec la moelle épinière sont rompues depuis long-temps, ne cesse pas d’être irritable. Si on le meta nu, les muscles paralysés se contractent convulsive- ment sous l’influence des stimulations mécanicjues. Portées sur lui, Te nerf conserve donc l’irritabilité ! Pourquoi ne continuerait-il pas d’agir, qiioiqu’avec beaucoup moins d’énergie qu’à l’état normal, sur la cir- culation capillaire, sur les sécréti()us, sur les nutritions? C’est ce qui se passe après la section d’un seul nerf pneurno-gastrique. Le poumon correspondant au nerf cou[)é s’engorge, son parenchyme se laisse in- filtrer par le sang qui est en stagnation dans le réseau capillaire ; mais plus tard l’absorption s’empare des matériaux épanches, et l’organe respiratoire reprend ses fonctions régulières. Un grand nombre d’ex- périences m’ont démontré cette vérité. C’est encore ce qui a lieu après l’extirpation du ganglion cervical supérieur, la conjonctive se bour- soufile, des mucosités puriformes sont sécrétées. Toutefois, après queitjues jours , tout rentre dans l’état normal. Nous avons vu la série des pliénomèacs qui se manifestaient consécutivement à la section des nerfs des membres, affecter une marche identique : ainsi tous les effets produits par la section des nerfs que nous venons d’énumérer, se ressemblent sous ce rapport, que la perturbation qui s’était fait sentir immédiatement après que les parties n’avaient plus reçu l’in- fluence des .centres nerveux, s’efface graduellement, quoique.cette

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