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Credit: La résistance des nerfs à la fatigue / par M. Lambert. Source: Wellcome Collection.
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![cependant de véritable tétanos. Si, lorsque le muscle commence à se contracter, on redonne une nouvelle dose de curare, on peut prolonger l’excitation au delà de quatre heures sans que le nerf soit épuisé. Le fait qu’au début de la décurarisation il se produit des secousses et non pas un tétanos est dû à la façon dont s éliminé le poison, et non pas à la fatigue du nerf. Bowditch le démontre en excitant seulement quelques instants à de rares intervalles un nerf d’un animal cura- risé. Dans ces conditions, il ne saurait être question de fatigue, et cependant on n’observe que des secousses lorsque le curare s’élimine. La courbe myographique est assez analogue à celle que l’on obtient au début de la curarisation. Les particularités observées doivent être rapportées à l’état dans lequel se trouvent, lorsque l’action du curare est incomplète, les terminaisons nerveuses. En somme, le résultat d’une excitation faite sur un nerf d’un animal se décurarisant est le même, que ce nerf ait été laissé au repos ou qu’il ait été traversé par un fort courant d’induction. Le cordon nerveux possède donc une grande endurance. Bowditch ne croit cependant pas qu'il puisse résister à de fortes fatigues on à une excitation illimitée. Maschek (1) répète d’abord les expériences de We- denskii. En employant comme obstacle au passage de l’excitation un courant constant faible dont on intervertit le sens de temps en temps, on peut observer la contrac- tion musculaire après 12 heures d’excitation. La variation (1) Ueber Nervenermiulung bei elektrischer Ileizung. — Sitzungsberichte der \]riener Ahaclemie, 1887, Abtli. III, p. 109.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22469023_0022.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)