De la complication diphthéroïde contagieuse des plaies : de sa nature et de son traitement / par M. Tribes.

  • Tribes, Marius.
Date:
1872
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Credit: De la complication diphthéroïde contagieuse des plaies : de sa nature et de son traitement / par M. Tribes. Source: Wellcome Collection.

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    liant clans irs grands lu'ipifaux : l’orcy, Dcscliainps, nous apprennent en efïet qu’elle sévissait d’une l’açon h peu près continue dans certaines salles de rilètel-Dieu de Paris, A la Charité de lu même ville, dans certains lits plus mal placés que d autres et voisins d’endroits d’où pouvaient se dégager des matières miasmatiques capables de donner à 1 air ses qualités virulentes. Pendant l’épidémie que Del- [lech a observée et décrite, les blessés couchés près des salles de fiévreux furent les premiers atteints de cette com- plication, et chez eux la forme de cette affection était d’au- tant jilus grave (pi’ils en étaient moins éloignés. Dans une des salles de chirurgie de la Charité, cette altération se montrait par inteiualles assez répétés, toujours sur le malade couché dans un lit placé à l’une des extrémités de la salle, A cc')té d’une fontaine : la fontaine ayant été enle- vée, cet accident ne se manifesta plus. Aujourd’hui que les hôpitaux sont en ]>lus grand nom- bre, et réunissent avec une meilleure organisabon des améliorations hygiéniques importantes d’aération, de ré- gime et de construction, la dégénérescence putride des plaies ne s’observe qu’assez rareuient. L’emploi plus répandu des antiputrides arrête assez promptement les cas isolés qui apparaissent. 11 faut des circonstances exceptionnelles analogues, A celles que nous venons de traverser, pour qu’elle se montre sur un grand nombre de surfaces traumatiques. Si elle se voit en temps ordinaire, c’est toujours de loin en loin. On dispose actuel- lement de moyens beaucoup plus efficaces (ju’autrefois pour la combattre. Mais leur action parait d’autant plus énergique que le milieu dans lequel se développe cette af- fection ne réunit plus autant de qualités délétères : le nom- bre des malades et blessés venant dans les hôpitaux étant aujourd’hui proportionnellement moindre, et l’hygiène