Lettre sur le magnétisme animal, où l'on examine la conformité des opinions des peuples anciens et modernes, des sçavans, et notamment de M. Bailly avec celles de M. Mesmer; et où l'on compare ces mêmes opinions au Rapport des commissaires chargés par le roi de l'examen du magnétisme animal ... / Par M. Galart de Montjoye.

  • Galart de Montjoie, 1746-1816.
Date:
1784
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Credit: Lettre sur le magnétisme animal, où l'on examine la conformité des opinions des peuples anciens et modernes, des sçavans, et notamment de M. Bailly avec celles de M. Mesmer; et où l'on compare ces mêmes opinions au Rapport des commissaires chargés par le roi de l'examen du magnétisme animal ... / Par M. Galart de Montjoye. Source: Wellcome Collection.

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    »> Il feroir aifé de faire voir que toutes les « erreurs vulgaires, les préjugés du peuple , »> naififent des idées Philofophiques mal en- « rendues, dénaturées par la tradition orale *’• (i ) Voici maintenant comment M. Mefmec préfente la meme idée. “ On pourroir avancer « que, parmi les opinions vulgaires de tous les « tems, qui n’ont pas leurs principes dans le j> cœur humain j il en eft peu , qui, quelques s> ridicules & meme extravagantes qu’elles pa- » roiflent, ne puiflent être conüdérées comme î3 le refte d’une vérité primitivement recon- J} nue ». (z) Combien cette hypothèfe n’acquierr-elle pas de force, quand on jette un coup d’œil fé- lieux fur l’Hiftoire des divers Peuples , les mœurs de l’Antiquité, fes opinions, fes nom- breufes Religions, fes fuperllitions, &c? Par quel préjuge la Médecine a-t-elle été long- tems pratiquée par divination , par incanta- tion, par impolitions de§ mains? On menoit le pauvre à la porte du Temple pour que le Prêtre le touchât en palTant. Le riche , tout comme à prélent, éroit introduit fous les Par- vis , fans doute 5 pour y être traité avec plus de foin. L’habitude de moffer s’cll; confervée dans rindc j l’habilité des Brames à foulager & même guérir les malades par attouchement paroît avérée. Leurs procédés font analogues à ceux de M. Mefmer, foit qu’ils agilTentpar tradition & fans principes,, foit que les Euro- péens, ce qui eft aufli vrailemblable , n’ayent St) Aflrnnoinie ancienne, tom. T, pag. 175. Méiuvirç fur La g^CQiiyertï du Maçiiétifaie Animal, paj. y.