Lettre sur le magnétisme animal, où l'on examine la conformité des opinions des peuples anciens et modernes, des sçavans, et notamment de M. Bailly avec celles de M. Mesmer; et où l'on compare ces mêmes opinions au Rapport des commissaires chargés par le roi de l'examen du magnétisme animal ... / Par M. Galart de Montjoye.

  • Galart de Montjoie, 1746-1816.
Date:
1784
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Credit: Lettre sur le magnétisme animal, où l'on examine la conformité des opinions des peuples anciens et modernes, des sçavans, et notamment de M. Bailly avec celles de M. Mesmer; et où l'on compare ces mêmes opinions au Rapport des commissaires chargés par le roi de l'examen du magnétisme animal ... / Par M. Galart de Montjoye. Source: Wellcome Collection.

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    Vf (Très mé. dicak's. Magnétisme Animal; ofFenfé, eft toujours rigoureufe , & tout le monde ne connoît pas, comme moi, la bonté de votre cœur & la beauté de votre Ame. On eft encore à concevoir comment , dans un Ecrit impufant , dans un Ecrit que tout le Monde devoit lire, le fage & décent M. Bailly tenant la plume, on a pu fe permettre de faire jouer un rôle inutile & faux aux Ovaires & à. L'Utérus (i). C’eft fans doute une diftraétion, & même une diftradion, en quelque forte , ex- cufable dans des Médecins, qui parlent de ces forces de chofes avec l’indifférence ôc l’habi- tude de leur Art. Mais, quoi qu’il en foie, MM. les CommifTaires n’ont jamais été té- moins d’Attouchemens de cette nature aux Traitemens de M. d’Eflon ; &, fi jamais quel- qu^m dût être exempt d’une pareille attaque, c’eft lui ? Ici, comme dit M. de Buffon, la décence de l’expreflion doit fervir de voile à la délica- teffe du fujet. Jamais vidime ingénue de l’Hymen nereffentit, aux approches de l’Autel, plus d’effroi, ne verfa plus de larmes, que l’aitendriffant objet de fouffrances cachées , à l’approche du moment où les voiles de fi timide innocence vont tomber fous le regard immobile des Miniftres de l’Arc de guérir. Les exhortations impofantes d’un Père qui cache avec foin les émotions d’un cœur agité , les tendres follicitudes d’une Mère moins maîtreffe d’elle, les encouragemens même de l’Amitié fans expérience, font autant de coups de poi- gnard qui lui percent l’âme à coups preffés &