Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin].

  • Louis Valentin
Date:
1815
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Credit: Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin]. Source: Wellcome Collection.

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    L autopsie anatomique nous a démontré que la rougeur que Ton aperçoit quelquefois à l’ouverture des cadavres ^ arrive le plus souvent après la mort ? par la position même, ou dans les derniers momens de la vie. Car , le malade étant couché sur le côté engorgé ^ si le mal est profond ^ la rougeur s’étend à la superficie ? et s’il est à la superficie , il gagne 5 celle de la péripneumonie \ que l’inflammation est toujours pri¬ mitive dans l’organe pulmonaire , et que parvenue à un certain degré d’intensité, elle devient secondaire dans la plèvre: ( De Vinflammation du poumon et de la séreuse qui Venveloppe y Paris 1811. ) Cabanis blâme la méthode qui consiste à calquer les traitemens sur certaines apparences qu’offrent les organes après la mort. Il pense qu’elle a toujours été, depuis qu’on veut fonder exclusi¬ vement la pratique sur les dissections, la source de beaucoup de fautes et d’erreurs. ïl cite Bordeu et Antoine Petit, pour avoir critiqué, avec raison, l’habitude où sont quelques hommes de l’art, de voir des inflammations par-tout où se présentent, sur le cadavre , des rougeurs et des injections sanguines. Ces apparences dépendent de causes si variées, qu’elles sont loin de prouver tou¬ jours un inflammation préalable. Les injections sanguines, qu’on trouve souvent après la mort, à la surface et dans fl intérieur des organes, sont plutôt, dit-il , un s)unptôme de faiblesse et d’inertie, que d’accroissement maladif de ton et d’action..., {,Observations sur les affections catarrhales , Paris, 1807. }