Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin].

  • Louis Valentin
Date:
1815
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Credit: Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin]. Source: Wellcome Collection.

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    période ou celle du déclin, la respiration est suffo¬ cante^ précipitée^ sifflante ^ ou avec râle ^ l’expectoration laborieuse ^ les crachats rares ^ brunâtres ou noirâtres sans consistance} si la lièvre est intense avec soif inextinguible , céphalalgie ^ rougeur de la face , alté¬ ration des traits^ sueurs partielles^ si la douleur de la poitrine cesse presque subitement, et si le délire survient. Hippocrate dit dans ses pronostics ^ que tout crachat qui ne dissipe pas la douleur est mauvais ^ et qu’il n’y en a pas de plus pernicieux que les noirs ^ ni de plus avantageux que ceux qui enlè¬ vent entièrement la douleur. « Ün seul mauvais signe suffit pour ôter tout espoir. » La terminaison chez nos malades a été ordinaire¬ ment heureuse. La plus favorable ^ qu’on nomme réso¬ lution ^ s’obtenait toujours par l’expectoration et par les sueurs : celles-ci n’étaient pas communément salu¬ taires avant le quatrième ou le cinquième jour. Dans les complications hépatiques avec ictère plus ou moins prononcé ^ les selles bilieuses ^ épaisses.. manquaient rarement d’être critiques ^ et d’amener la solution prompte et assurée de la maladie. Il y eut aussi quel- que£ hémorragies nasales. En général ^ le catarrhe pulmonaire aigu n’a été long et difficile à guérir que chez les adultes caco-