Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin].

Louis Valentin

Date:: 1815

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Licence: Public Domain Mark

Credit: Mémoire sur les fluxions de poitrine / [Louis Valentin]. Source: Wellcome Collection.

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(Sa)' crachats îVétait pas un mauvais symptôme j , suppor¬ tant admirablement bien une large saignée : quelquefois, c’était un peu avant ou au moment de la crise. C’est ainsi que quelques-uns furent saignés le cinquième jour, un le septième, et deux le huitième. INous avions pour garant Hippocrate, qui saigna Ànaxion le huitième jour d’une fluxion de poitrine , dont il ne fut guéri pourtant, que le trente-quatrième. INous avons vu Dezoteux et le professeur Jadelot père, faire saigner à la meme époque , avec succès. Triller et Huxham ont fait pratiquer cette opération les hui¬ tième , neuvième et dixième jour ^ le professeur Baumes et le D.r Roucher, de Montpellier, le onzième. En pareille Occitreilcé , ce sont les forces du sujet, l’exaltation de l’action organique , l’intensité des symp¬ tômes, et le peu de succès des autres moyens , qui doivent hâter le jugement pour saisir l’opportunité. C'est ici qu’un coup-d’œil exercé et la finesse du dis¬ cernement font triompher, en peu de temps , d’une maladie dont naguères on ne sauvait pas toujours la moitié de ceux qui eu étaient atteints. Ainsi qu’Alexandre de T rail es, nous n’avons jamais eu de prédilection pour tirer du sang d’un côté, préfé¬ rablement à l’autre. L’anatomie et la saine physiologie' ont appris à compter pour rien toutes les disputes