Théophile de Bordeau (1722-1776) als Vorläufer der Lehre von der inneren Sekretion / [Max Neuburger].

Neuburger, Max, 1868-1955.

Date:: 1911

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Credit: Théophile de Bordeau (1722-1776) als Vorläufer der Lehre von der inneren Sekretion / [Max Neuburger]. Source: Wellcome Collection.

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. . . . les eunuques, perdant la vertu d’engendrer, perdent aussi cette odeur particulieres propre aux mäles; leur forces diminuent, leur pouls perd de son ressort, leur äme diminue d’activite: cependant ils grandissent comme les autres hommes, et meme plus ä proportion; ils deviennent plus gras; leur chairs sont plus mollettes; ils sont moins constipes; ils ont la vue moins percante. On connoit le phenomene arrive ä leur voix, et on observe ä peu pres les memes changemens dans les animaux qu’on cbätre. Dans les hommes au contraire, qui jouissent de tous leurs droits naturels et dans lesquels la secretion de la semence se fait aisement, cette liqueur rentre dans la masse des humeurs .... eile ä la vertu de consolider les parties et de les nourrir; eile irrite et stimule toutes les tibres; eile est la cause de cette odeur fetide qui s’exhale des mäles vigoureux; eile produit des effets admirables; eile doit entin etre regardee comme un Stimulus particulier de la machine (novum quoddam impetum faciens), auquel les medecins n’ont pas regarde d’assez pres. (1. c., S. 957.) L’aura seminalis sert plus que les autres liqueurs de lien ou d’intermede enlre le corps et l’äme. (1. c., S. 959.) Borden dehnt die Theorie, daß von den Keimdrhsen in- zitierende Substanzen an das Blut abgegeben werden, auch auf das weibliche Geschlecht aus, er verweist diesbezüglich auf Beobachtungen an kastrierten weiblichen Tieren und auf Beobachtungen an sterilen Frauen, welche sich in vielen Dingen von solchen unterscheiden sollen, die geboren haben. Une femme eunuque n’est pas un phenomene inconcevable. On a coutume dans quelques provinces, de chaponner, comme on dit, les jeunes poulardes. Cette Operation les met hors d’etat de faire des oeufs et de leur fait fuir le coq. On leur a coupe les cornes flottantes de la matrice, qui vont aboutir et se joindre ä Povaire pendant le travail de de l’amour et de la ponte. 11 est verifie que les moeurs de ces volailles, le goiit de leur chair, leur graisse, se ressentent sensiblement de Popera¬ tion qu’on leur a faite, de m@me qu’aux jeunes truies. Cette Operation paroit equivalente ä celle qu’on fait sur les mäles en les chätrant. Ces femelles mutilees menent, comme les chapons, une vie triste, solitaire et melancolique: eiles fuient la societe et passent leurs jours en recluses; elles ne servent pendant leur vie, ainsi que les chapons qu’ä elever les enfans des autres. J’en ai vu que les coqs les plus bouillans fuyoient et dedaignoient; il y en a pourtant de plus traitables et qui ne paroissent pas faches de travailler une terre ingrate et sterile. Ges phenomenes prouvent que les femelles sont sujettes ainsi que les mäles, ä recevoir des parties de la generation un surcroit de vie qui les anime et les echauffe. Les femmes sont ceTainement dans le mäme cas. (1. c., S. 950.) Zweck dieser Skizze ist es nur, auf das Original die berufenen Kreise aufmerksam zu machen; dort findet sich eine Fülle von interessanten Beobachtungen und überriaschend vorgreifeinden Ideen. Aber schon aus dem Angeführten ergibt es sich, daß. keiner bis auf Claude Bernard, ja bis auf Brown-Sequard in solchem Grade an die heute herrschenden Anschauungen über die innere Sekretion, über ihre physiologische und pathologische Bedeutung erinnert wie — Borden. Was ihn von Brown-Sequard trennt, ist nur der Ab¬ stand zwischen dem Vorläufer und dem Begründer einer Lehre. Dieser Abstand erweist sich aber imi Lichte objektiver Geschichts¬ betrachtung oft mehr als Ergebnis einer vorausgehenden langen wissenschaftlichen Entwicklung, denn als Folge besonderer per¬ sönlicher geistiger Vorzüge.