Licence: Public Domain Mark
Credit: Les enzymes et leurs applications / par le dr. Jean Effront. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by the Augustus C. Long Health Sciences Library at Columbia University and Columbia University Libraries/Information Services, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the the Augustus C. Long Health Sciences Library at Columbia University and Columbia University.
347/380 (page 343)
![LAC CASE 3t^^^ Betteraves, rarolles, navels (racines), dahlias (i-acines. lu- bcrcules). pommes de lerre (tubercules), asperyes (tig<! jaune), balizier (i-bizome), luzerne, trèfle, lay grass (liges et feuilles), lopinaud)()urs. jionimes, ])oires, marrons, gaï- denias (flcm-s), arbre à laque (latex). Pour l'cxtraclion de la laccasc, sécrétée par les végétaux que nous venons de citer, Bertrand se servit d'une méthode un peu différente de celle employée pour le latex. Le suc ex- trait des organes parenchymateux des rhizomes ou des tuber- cules, est précipité aussitôt après son extraction. Quant au liquide extrait des parties xertes de la jîlante, on l'additionne de chloroforme et on l'abandonne à lui-même, à la tempé- rature ordinaire, pendant 2 4 heures ; il se forme alors un coagulum que l'on sépare du reste du liquide, et c'est dans le liquide fdtré qu'on opère la précipitation par l'alcool. Cette ]H'écipitation se pratique de la même façon que pour le latex de l'arbre à lacjue. Bertrand a remarqué que la plus grande quantité de lac- case est sécrétée par les organes en voie de formation. Emile Bourquelot et Bertrand recherchèrent la présence de la laccase dans les champignons, x^égétaux qui provoquent, ainsi qu'on lésait, des phénomènes énergiques d'oxydation. Schunbein, en i856, avait déjà fait la curieuse remarque, qui d'ailleurs resta à l'état de simple observation, que le suc des deux champignons, leBoletus luridus et l'A. sanguineus bleuissait la teinture de gaïac sans addition d'eau oxygénée et jierdait cette faculté lorsqu'il était chauffé à loo. La présence des oxydases fut recherchée par les saxants français dans plus de deux cents espèces de cryptogames et la réaction du gaïac fut essayée dans les divers organes de ces plantes. Ils examinèrent surtout les Basidiomycètes, c[uel- ques Ascomycètes, un Myxomycète : le Reticularia maxima, les Polyporés et les Agaricinés. Le Russula foetens Persoon fut tout particulièrement étudié à cause de la parlicularilé qu'ont toutes ses parties de se colorer en bleu par la solution](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21223518_0347.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)