Du traitement du pannus par l'inoculation blennorragique evisagé particulièrement en France : thèse pour le doctorat en médecine / par Louis Berthelot.

  • Berthelot, Louis.
Date:
1880
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Du traitement du pannus par l'inoculation blennorragique evisagé particulièrement en France : thèse pour le doctorat en médecine / par Louis Berthelot. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    55/64 (page 53)
    Aujourd'hui on voit très bien les iris à travers les cornées. Le malade peut de mieux en mieux se servir de ses yeux ; il distingue facilement la physionomie des personnes qui ]'entourent. L'acuité visuelle est meilleure à droite qu'à gauche. Depuis quelques jours, on a dû appliquer une serre-fine à la paupière supérieure pour renverser en dehors le bord ci- liaire de celle-ci, et supprimer la cause d'irritation constante occasionnée par le frottement des cils contre la cornée. La serre-fine est fixée par en bas à un Gl qui est appliqué sur la joue par une couche de collodion, et pour que la peau ne s'ulcère par compression, on change très fréquemment le point d'attache des mors de la serre-fine. Dans le courant d'octobre le malade quitte l'hôpital par- faitement guéri, et il retourne à son atelier où il a continué à travailler depuis. Une seule fois il s'est présenté à nous, en 1877, pour une congestion de ses conjonctives, d'où nous concluons que l'in- dividu continue à bien aller. 0b»; ? ~ Pannus granuleux. Inoculation blennorrharique M. Panas. (Observation recueillie par Ch. Leclère, in Bulletin de la Société de chirurgie, 1878. Carbonnet (Catherine), âgée de 44 ans, marchande des qua- tre saisons, entrée à Lariboisière, le 1 juillet 1877 salle Sainte-Marthe bis, lit n° 5. Cette femme, assez bien portante habituellement, a eu des douleurs rhumatismales en 1870, elle est également sujette à avoir des maux de tête. Elle n'avait jamais eu d'affection ocu . laire jusqu'il y a deux ans. A cette époque elle vivait avec sa mère et son fils qui tous deux avaient des granulations. Elle, n'échappa pas à la contagion; à cette époque elle vint à la consultation de la salle Helmholtz, où on lui cautérisa les paupières avec le crayon de sulfate de cuivre, traitement ha- bituel des conjonctivites granuleuses. Elle fut traitée pendant six mois avec des alternatives en