Les contagionistes réfutés par eux-mêmes / par Eug. Sulpicy.

  • Sulpicy, Eugène.
Date:
1827
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Credit: Les contagionistes réfutés par eux-mêmes / par Eug. Sulpicy. Source: Wellcome Collection.

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    ( 1« ) l’oursuivoiisrexposiLioa des falüj qui onl été l’our- iilsàM. Pariset contre la Iraiismission par contact: « Le docteur Gonzales lui apprit qu’en 1802 l’ami- ral Gj’avina fit embarquer à Cadix cinq cents ma- lades de la fièvre jaune, qui furent portés à l’iiô- pital do Saint-Jean-de-Dieu, et qui lurent traités, sans qu’ils eussent transmis la maladie à personne. » » A cette môme époque , des hommes atteints de cette maladie quittent Séville pour se rendre à Alcala, à Ecija, à Carmona, à Cordoue ; ils y ache- vèrent leur maladie ; ils se sauvent ou meurent sans nuire à personne A) ». » En 18045 la maladie s’est concentrée dans la ville, (Malaga), et,malgré la liberté des communi- cations ^ elle n’a point passé dans les lieux environ- nans ; on a observé la même chose en iSio et mêmè en 1812 ». » Le docteur Ramon dit dans un mémoire qu’en 18045 lorsque les ports d’Alicante et de Carthagène étaient ravagés par la fièvre jaune, Murcie eut dans ses rues les plus mal-propres une douzaine de ma- lades, dont quelques-uns moururent; leurs cada- vres présentaient tous les signes caractéristiques de la lièvre jaune ; mais la maladie ne se répandit pas dans la ville, quoique les malades eussent communi- qué avec tout le monde. (]e qui était arrivé en 18045 (1) Pariset, p, 81.