Considérations générales sur le traitement des fractures simples : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1840 / par Médard Laroque.
- Laroque, Médard.
- Date:
- 1840
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Credit: Considérations générales sur le traitement des fractures simples : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1840 / par Médard Laroque. Source: Wellcome Collection.
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![couper ou découdre les vêtements, pour que leur enlèvement déterminât peu de soudVance, exigeât peu de mouvements de la part du blessé. Mais si celui-ci a soulTert beaucoup dans le trajet, pourvu que les fragments ne chevauchent pas trop , ce qui devient une cause incessante de douleur, il est bon de le laisser quelque temps tranquille avant de songer à la réduction ou à une position particulière permanente ; s’il est commuy sans réaction, avec un pouls fréquent, petit et nerveux, la peau légèrement froide, il faut prescrire une potion antispasmodique, calmer l’éréthisme nerveux, détruire la concentration qui s’opère. Le lit sera dur, étroit, sans dossier, pour que la position que l’on donne au malade soit facilement conservée , et que le chirurgien et les aides ne soient pas gênés pour la réduction et les diverses opérations que le traitement nécessite. Je ne parlerai pas du lit de Daujon, destiné au changement de linges de lit, et que l’on peut à peine se procurer dans les hôpitaux ; je ne dirai rien non plus ici de celui de Earle, qui a spécialement trait à la curation de la fracture du fémur. §11. R<HluclIon» La réduction consiste dans le replacement méthodique des fragments osseux ; elle a pour but de les mettre dans un contact aussi exact que ])ossihle , de les faire se correspondre régulièrement par les surfaces de la cassure. Le besoin de la réduction prouve donc l’existence de causes qui ont agi ou qui agissent pour éloigner les extrémités des fragments de leur position normale : or, ces causes sont nombreuses , et elles sont loin d’avoir toutes la même valeur comme sources d’indication. Je viens de dire qu’il en est qui ont agi , dont le fait est accompli ; et ici je rapporterai l’impulsion communiquée à l’os par la violence qui a produit la fracture, les secousses qui ont eu lieu pendant le transport : si ces causes étaient les seules , il suffirait évidemment de remettre l’os dans](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22363816_0012.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)