Considérations générales sur le traitement des fractures simples : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1840 / par Médard Laroque.
- Laroque, Médard.
- Date:
- 1840
Licence: Public Domain Mark
Credit: Considérations générales sur le traitement des fractures simples : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er février 1840 / par Médard Laroque. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
27/48 (page 21)
![moindre relâchement du bandage amidonné permettra le chevauchement que des muscles si puissants tendent à produire, et bien qu’on puisse le resserrer, lorsqu’il n’emboite pas exactement les parties, c’est néanmoins plus difficile que pour l’appareil à attelles. Les cas où le bandage amidonné peut être employé concurremment avec les moyens anciens, sont les fractures du tibia et de l’humérus, surtout chez les individus maigres: nous l’avons vu souvent appliquer avec succès dans les fractures de la jambe, par M. le professeur Serre. Bien que l’on voie que nous préférons je bandage à attelles, toutefois nous devons faire la part de la déligation immobile, et prouver que nous la regardons comme un progrès important. C’est dans les camps qu’on a senti sa valeur, lorsqu’on a à faire subir aux fracturés les chances d’un long et pénible transport. Elle est encore préférable chez les enfants in- dociles, chez les individus affectés de maladies convulsives, etc. En permettant le changement de lieu, chez les vieillards, les scorbutiques, etc., chez lesquels il faut plutôt penser à la guérison qu’à une soudure sans difformité aucune , elle acquiert un titre de plus à l’attention du praticien. 3° y^ppareîls mobilisés. S’il fallait juger de l’hyponarthécie, ou du plan suspendu, inventé par Sauter, modifié par Mayor , d’après le peu de retentissement qu’elle a, malgré les louanges si souvent répétées que lui donne son ardent et enthousiaste défenseur de Lausanne , on dirait à priori que ce moyen ne paraît pas devoir fournir beaucoup de garanties. Cependant il ne faut pas la juger par ce fait de sa non-application , et il est nécessaire de rechercher dans sa conception théorique, puisque nous ne pouvons en appeler à l’expérience (nous n’avons, en effet, jamais vu mettre en usage ce mode de contention), quelle foi on doit lui accorder. La mobilisation de l’appareil nous paraît exposer au déplacement, surtout si la partie n’est maintenue que par deux ou trois cravates, comme le veut ]\î. Mayor. En effet, le lieu de la fracture ne se ressentira- t-il pas d’une secousse, d’un mouvement du tronc? Les déplacements de la planchette se feront-ils de telle sorte, que celle-ci conserve toujours sa position horizontale, malgré les modifications de M. Munaret? Nous ne](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22363816_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)