Trois lettres à Sir Humphry Davy, président de la Société royale de Londres : sur l'imposture publique des savans à privilèges ou des sociétés savantes.
- Józef Maria Hoene-Wroński
- Date:
- 1822
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Credit: Trois lettres à Sir Humphry Davy, président de la Société royale de Londres : sur l'imposture publique des savans à privilèges ou des sociétés savantes. Source: Wellcome Collection.
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![I 68 leurs savans privilégiés.—Qui le croirait aujourd'hui <]ue tout le bien dont ^humanité se glorifie encore, procède originairement de la candeur morale des nations elles-mêmes ; et que tout le mal dont elle est accablée, provient, en principe, de la perversion des savans privilégiés, qui, sans que l’on s*en doute, diri- gent tous les progrès de l’humanité? Mais, pour me renfermer dans mon sujet présent, je puis, dès aujourd’hui, repousser victorieusement cette insinuation perfide de vouloir imputer à la Nation Anglaise en général les méfaits honteux d’un seul, ou tout au plus de quelques individus, indignes de cette genereuse Nation. Je le puis par des preuves positives que j’ai obtenuès, de la part de tous les Anglais, etrangers aux corporations scientifiques, du vif interet qu’ils ont pris au sort révoltant que j’ai tiouve, dans leur pays, au milieu des savans à privi- lèges. lous ceux qui ont eu connaissance de cette honteuse affaire, d’autant plus malheureuse qu’on cher- chait à l’etouffer et à la dénaturer par toutes sortes de moyens, tous, dis-je, ont manifesté leur indignation sur 1 injustice insigne de la conduite des savans privilégiés ; et tous, autant qu’il était en leur pouvoir, m’ont offert un genereux appui dans leur pays (*). Aussi, eu (*) Cette indignation générale fut même exprimée publiquement dans les Journaux.—Le Times provoqua (en vain !) le Bureau des Longitudes à répondre sur ces graves accusations. Mais, plus spé- cialement, la Gazette littéraire de Londres (du 3 Mars, 1.821), tout en craignant quelque dérangement mental, [sans doute comme une suite des injustices accablantes dont je fus la victime?], reconnut ouvertement les torts que l’on m’avait faits dès lors, et demanda la réparation de ces torts.—Que dirait aujourd’hui cette Gazette, si elle savait (^^ue précisément les travaux qu’elle reprochait au Bureau des Longitudes de n’avoir pas voulu examiner, sont actuellement produits sous le nom du Secrétaire de ce Bureau ? i](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28037145_0074.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)