Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert.
- Isambert A.
- Date:
- 1877
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Credit: Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert. Source: Wellcome Collection.
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![(herniniix bien inslallés, avec des éUives cliauffées par des qiianlilés considérables d’eau minérale ou de vapeur, peuvent [)roduire de bons effets. Mais tous ces pulvérisateurs que l’on a mis à la mode, dont le malade se sei:t chez lui, et qu’il fait fonction- ner lui-même, ne sont que des joujoux inutiles et peut-être dangereux. Eu effet, les liquides pulvérisés de cette façon sont le plus souvent froids; ils subis- .scnt souvent des décompositions chimiques plus ou moins complètes au contact des parties métalliques de ces instruments toujours assez mal tenus. Quand on veut appliquer un topique sur le larynx, il faut le porter directement, et autant que possible exclusive- ment sur le point lésé. Or, c’est ce que l’on ne peut obtenir avec des pulvérisateurs qui lancent le liquide non-seulement dans le larynx, mais sur toutes les par- ties voisines. Les insufllations de poudres dans les voies aériennes présentent encore plus d’inconvénients. Ces poudres projetées sur des organes si sensibles sont de véritables corps étrangers, qui paraissent bien plus propres à en- tretenir l’inflammation qu’à la guérir. Le traitement local direct ])résentc, au contraire, de très-grands avantages : il consiste à porter diffé- rents topiques sur les points malades au moyen de l’éponge laryngienne. Les substances que l’on emploie le plus souvent sont : le nitrate d’argent, le sulfate de cuivre, le chlorure de zinc, etc. Le nitrate d’argent](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21701994_0111.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)