Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert.
- Isambert A.
- Date:
- 1877
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Credit: Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert. Source: Wellcome Collection.
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![imbibées de carbures licjuides; ceux-ci Iburnisscnf, des parcelles de carbone incandescent qui donnent à la flamme tout son pouvoir éclairant. Il est évident que ce sont là des conditions d’inslallation trop com- plexes. La lumière de Drumond est d’un emploi beaucou[) plus facile : il suffit de faire arriver le jet des deux gaz combustible et comburant sur un bâton de cbaux vive ou de magnésie. Ce qui donne à cet éclairage une si grande intensité, c’est encore la présence des par- ticules solides incandescentes détachées des substances mises en contact avec la flamme. Pour^l’emploi de cette lumière, rien n’est plus avantageux que les grandes lanternes de M. Dubosq et de M. Molténi. Lorsque l’on ne veut pas avoir recours à des ap|)a- reils aussi coûteux, on peut se contenter de l’excel- lente lampe à oxygène de Dubosq : c’est une lam])e modérateur brûlant à l’huile, dans la flamme de la- quelle on fait arriver un jet d’oxygène ; sous l’in- fluence du courant de gaz, la flamme devient conique, et donne une belle lumière dont l’éclat est dû surtout aux parcelles charbonneuses qui prennent naissance par la combustion de l’huile. Le gaz d’éclairage donne une lumière insuffisante et de nuance jaune. Lorsque pour en accroître l’éclat on augmente la surface de la flamme, on obtient avec les lentilles le phénomène connu sous le nom d'aber- ration de sphéricité, qui enlève aux images beaucoup](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21701994_0059.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)