Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert.

  • Isambert A.
Date:
1877
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Credit: Confrences cliniques sur les maladies du larynx et des premieres voies / par le Dr. Isambert. Source: Wellcome Collection.

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    Outre ces glandes en grappes, M. Goyne décrit dans le larynx des follicules clos sans conduits excréteurs : on en trouve tout autour du ventricule de Morgagni. Mais les cordes vocales inférieures en sont tout à fait dépourvues. Peut-être ces follicules clos sont-ils le point de départ des ulcérations laryngées de la fièvre typhoïde et de la phthisie. Nous allons voir dans quelle mesure les notions ])récédentes peuvent servir à expliquer ce que montre le laryngoscope. Commençons par la laryngite catar- rhale aiguë : A. Laryngite catarrhale aiguë. — Les trois carac- tères principaux que présente au laryngoscope .la mu- queuse laryngée dans la laryngite catarrhale sont la rougeur, la desquamation épithéliale, et l’épaississe- ment des parties intéressées. Ces parties sont par or- dre de fréquence : les replis aryténo-épigloltiaues, l’infundibulum laryngien, la face postérieure ae j’épi- glotte et les cordes vocales. C’est l’ordre indiqué par MM. Peter et Krishaber : je ne vois aucune raison de le changer. La rougeur de l’infundibulum laryngien et de la face postérieure de Pépiglotte est souvent un peu sombre. Il ne faut du reste pas oublier que la co- loration de Pépiglotte est normalement plus foncée que celle des parties voisines. C’est meme là une cause d’erreur, dont il faut se défier : sans quoi l’on