Les voies de conduction du cerveau et de la moelle / par W. v. Bechterew.
- Vladimir Bekhterev
- Date:
- 1900
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Credit: Les voies de conduction du cerveau et de la moelle / par W. v. Bechterew. Source: Wellcome Collection.
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![prolongement de la cellule unipolaire, se terminent à la surface du corps de cette dernière par des disques aplatis. Le prolongement de l’unipo- laire pourrait enfin prendre naissance par plusieurs racines plus ou moins éloignées les unes des autres sur le corps de la cellule (Daae). 13. Fibres. Quant aux fibres des ganglions spinaux, la majorité en est formée par les prolongements mêmes des cellules bipolaires ou multipolaires. Un petit nombre vient de la moelle : on ne sait si quelques-unes de ces dernières s’arrêtent dans le ganglion ou si elles gagnent toutes la périphérie. 11 en est de même pour les fibres sympathiques qui abordent le ganglion par son pôle périphérique : on ne sait si toutes se terminent autour des cellules du deuxième type de Dogiel ou si quelques-unes d’entre elles se continuent jusqu’à la moelle.] Grand sympathique. Le système ganglionnaire du sympathique peut être considéré comme représentant essentiellement une partie aberrante du névraxe. Il est formé comme celui-ci de chaînes d’éléments cellulaires ou neurones, qui conduisent l’influx nerveux dans les deux sens, ascendant et descendant, et dans lesquelles les cellules motrices et sensitives ( i ) s’agencent entre elles de différentes façons. Quoique possédant une réelle autonomie, le système du grand sympathique est intimement relié au névraxe. Son individualité lui est assurée par ses ganglions dont les cellules émettent des prolongements de diamètre et de dimensions variables, et qui deviennent myéliniques ou restent amyéliniques. Il est d’autre part placé sous la dépendance du système central par les rami communicantes et leurs homologues de la région crânienne. [Nous rappellerons rapidement les quelques points de l’histoire des cellules nerveuses qui peuvent intéresser la conduction de l’influx nerveux, puis nous étudierons les fibres et leur fasciculation. A. Les cellules représentent comme dans le système nerveux central des éléments indépendants les uns des autres et munis de prolongements de nature nerveuse ou dendritique, auxquels on accorde le rôle d’appareils de conduction [(i) L’expression de cellule motrice ou sensitive est en général impropre : toutes les cellules nerveuses, sauf celles qui sont sur les limites du système nerveux et sont ainsi mises en rapport direct avec des surfaces épithéliales ou des éléments contractiles, toutes ces cellules, les grandes pyramidales de l’écorce aussi bien que les cellules des cornes postérieures de la moelle, ne sont que des éléments d’association dont rien n’autorise à admettre une spécifi- cation fonctionnelle aussi absolue qu’on le fait ordinairement. Or si, pour le névraxe, ces expressions sont justifiées, d’une part au sujet des multipolaires des cornes antérieures et d’autre part pour les unipolaires des ganglions rachidiens, elles le sont bien encore davan- tage pour le système sympathique : on y trouve, en effet, des cellules dont l’axône peut être suivi jusqu’à une fibre musculaire (Dogiel, Cœur), et d’autre part, d’après le même auteur, des cellules dont les dendrites vont, quelquefois à de grandes distances, cueillir au niveau des surfaces épithéliales les ébranlements que ces cellules transmettent à leurs collègues de la motricité (directement ou par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs relais), ou même aux cellules des ganglions spinaux, ou peut-être à celles de la moelle.]](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28084603_0036.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)